Pierre d'Alexandrie




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Pierre d'Alexandrie

Date de la fête: 26 novembre

Les commémorations locales du martyr du IVe siècle Saint Pierre d'Alexandrie auront lieu les 25 et 26 novembre. Bien que son jour de fête dans la tradition occidentale (à cette dernière date) ne fasse plus partie du calendrier universel de l’Église catholique romaine, il reste particulièrement apprécié des chrétiens catholiques et orthodoxes de la tradition copte égyptienne.

La tradition atteste que l'évêque égyptien a été le dernier croyant à souffrir la mort aux mains des autorités impériales romaines pour sa foi en Christ. C’est pourquoi saint Pierre d’Alexandrie est connu sous le nom de « Sceau des martyrs ». Il aurait commis de graves pénitences pour le bien de l’Église souffrante de son vivant, et aurait écrit des lettres d’encouragement à ceux qui étaient en prison, avant d’aller à sa mort à la fin de « l’ère des martyrs ».

Tant la date de naissance de Pierre que celle de son ordination sacerdotale sont inconnues. Il est clair, cependant, qu’il a été choisi pour diriger la principale communauté catholique d’Égypte en l’an 300 après la mort de sainte Théone d’Alexandrie. Il était peut-être auparavant responsable de l’école catéchétique bien connue d’Alexandrie, un important centre d’enseignement religieux de l’Église primitive. Les propres écrits théologiques de Pierre ont été cités dans un conflit ultérieur du Ve siècle sur la divinité et l’humanité du Christ.

En 302, l'empereur Dioclétien et son subordonné Maximien ont tenté d'anéantir l'Église dans les territoires de l'Empire romain. Ils ont utilisé leur autorité pour détruire les propriétés de l'Église, emprisonner et torturer les croyants, et finalement tuer ceux qui refusaient de prendre part à des cérémonies païennes. En tant qu'évêque d'Alexandrie, Pierre a offert un soutien spirituel à ceux qui faisaient face à ces peines, les encourageant à s'accrocher à leur foi sans compromis. 

Un problème aigu pour l’Église au cours de cette période était la situation des «disparus». Il s’agissait de catholiques qui avaient violé leur foi en participant à des rites païens sous la contrainte, mais qui se sont ensuite repentis et ont cherché à se réconcilier avec l’Église. Pierre a publié des directives canoniques pour aborder leurs diverses situations, et ces directives sont devenues une partie importante de la tradition chrétienne orientale pendant des siècles après.

Autour de l'année 306, Pierre a dirigé un concile qui a déposé Mgr Meletius de Lycopolis, un membre de la hiérarchie catholique qui aurait offert des sacrifices à une idole païenne. Pierre a quitté son diocèse pour des raisons de sécurité pendant certaines parties de la persécution, donnant à Meletius une ouverture pour s'établir comme son rival et diriger une église schismatique dans la région.

Le «schisme méletien» continuerait à troubler l’Église pendant des années après la mort de l’évêque légitime d’Alexandrie. Saint Athanase, qui a dirigé l'église d'Alexandrie au cours d'une période ultérieure dans le quatrième siècle, a affirmé que Meletius personnellement trahi Pierre d'Alexandrie aux autorités de l'État pendant la persécution de Dioclétien.

Bien que Dioclétien lui-même ait choisi de démissionner en 305, la persécution a continué sous Maximinus Daia, qui a pris la direction de la moitié orientale de l’Empire romain en 310. Le premier historien de l'Église Eusèbe atteste que Maximin, lors d'une visite impériale à Alexandrie, a ordonné de manière inattendue que son évêque soit saisi et tué sans emprisonnement ni procès en 311. Trois prêtres – Faustus, Dio et Ammonius – auraient été décapités avec lui.

L’entrée de saint Pierre d’Alexandrie dans l’«Histoire des patriarches de l’Église copte d’Alexandrie» (un volume compilé pour la première fois par un évêque copte orthodoxe au Xe siècle) se termine par une description des suites de sa mort. 

«Et la ville était dans la confusion, et a été grandement troublée, quand le peuple a vu ce martyr du Seigneur Christ. Alors les chefs de la ville vinrent, et enveloppèrent son corps dans le tapis de cuir sur lequel il dormait. Et ils l'emmenèrent à l'église... Et, quand la liturgie eut été accomplie, ils l'enterrèrent avec les pères. Que ses prières soient avec nous et tous ceux qui sont baptisés!»

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