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Saint Bernard de Clairvaux. / Crédit : Sistermaryhelen, FAL, via Wikimedia Commons
Personnel de l'AIIC, 20 août 2024 / 04h00 (AIIC).
Chaque année, le 20 août, l’Église catholique rend hommage à saint Bernard de Clairvaux, le moine du XIIe siècle qui a contribué à l’édification de l’ordre cistercien, dont certains sont aujourd’hui connus sous le nom de trappistes.
Bernard est considéré comme le dernier des Pères de l'Église dans la tradition occidentale.
Il est né en 1090 près de la ville française de Dijon. Son père, Tescelin, et sa mère, Aleth, appartenaient à la plus haute classe de noblesse de la région et avaient six autres enfants. Bernard, leur troisième enfant, a reçu une éducation particulièrement bonne en réponse à la prophétie d’un homme local selon laquelle il était destiné à de grandes choses.
Après la mort de sa mère, Bernard a commencé à envisager une vie de solitude et de prière. À Citeaux, près de Dijon, un groupe de moines s’était réuni en 1098 avec l’intention de revenir à la règle originelle du monachisme de saint Benoît à partir du VIe siècle. Bernard, avec 30 autres nobles de Dijon, a cherché à rejoindre ce monastère vers l'année 1113.
Trois ans après le début de sa vie de moine de Citeaux, Bernard reçut une commission de son abbé pour devenir le chef d'un nouveau monastère, pratiquant la même règle de vie. Bernard lui-même a surnommé l’emplacement du nouveau monastère «Clairvaux» ou «Clear Valley».
Dans son zèle à donner l'exemple pour la réforme monastique cistercienne, Bernard a vécu une vie de pénitence si grave que sa santé en a souffert et ses supérieurs ont dû le persuader d'être plus modéré. Pendant ce temps, le monastère prospère et attire un grand nombre d’hommes, dont les cinq frères de Bernard et son père veuf.
En 1119, Bernard a joué un rôle important dans le premier chapitre général de l'ordre cistercien, qui a élaboré ses constitutions et ses règles. L'année suivante, il compose un traité sur le vice de l'orgueil et la vertu de l'humilité ainsi qu'une série d'homélies à la louange de la Bienheureuse Vierge Marie. Il défendit également les cisterciens contre les accusations d'autres moines, qui prétendaient que leur règne était trop sévère.
Au concile local de Troyes, en 1128, Bernard assiste le cardinal évêque d'Albano dans la résolution des différends internes au sein de l'Église de Paris. Lors de ce même concile, Bernard a décrit la règle de vie des Templiers, l'ordre militaire catholique chargé de la défense de la Terre Sainte. Bernard a développé les idéaux de la chevalerie chrétienne dans ses écrits adressés aux Templiers.
Ce n’était pas là l’abbé des dernières incursions de Clairvaux dans les controverses civiles et religieuses. Il a également défendu la liberté de l’Église contre les intrusions des dirigeants temporels et a exhorté les évêques qui avaient abandonné leurs sièges. En 1130, il avait la responsabilité de déterminer lequel des deux clercs rivaux - tous deux prétendant avoir été élus pape - occuperait finalement la présidence de Pierre.
Bernard est devenu un proche conseiller du pape Innocent II, qui a prévalu dans la controverse. D’autres menaces à la paix et à l’unité de l’Église l’occupèrent pendant une grande partie des années 1130, bien qu’il ait continué à produire d’importants écrits, y compris son commentaire sur le Cantique des Cantiques biblique. Il a également envoyé des moines pour établir de nouveaux monastères cisterciens dans toute l'Europe occidentale.
L’un des moines cisterciens de Bernard est devenu le pape Eugène III en 1145, ce qui a incité Bernard à lui écrire une lettre d’instructions que les papes ultérieurs ont trouvée précieuse. Quand Eugène déclara une croisade pour la protection des chrétiens à Antioche et à Jérusalem en 1146, il nomma Bernard pour renforcer la foi des croisés par sa prédication.
La «deuxième croisade» a toutefois échoué dans sa tentative de s’emparer de la ville syrienne de Damas. Il s’agissait d’un coup dur porté à la cause de Bernard, qui s’est vu reprocher indûment une défaite plus probable en raison d’intrigues politiques et de fautes militaires. Bernard a envoyé une lettre au pape déclarant que la croisade a échoué en raison des manquements moraux de ses participants.
Le pape Eugène III, ancien disciple et ami proche de Bernard, meurt en 1153 et est finalement béatifié. Bernard mourut la même année, à l'âge de 63 ans, après avoir passé 40 ans en tant que moine. Il avait personnellement fondé 163 monastères cisterciens, un nombre qui avait plus que doublé au moment de sa mort.
Le pape Alexandre III canonise saint Bernard de Clairvaux en 1174. Au cours du XIXe siècle, le pape Pie VIII le déclara docteur de l'Église.
Cet article a été publié pour la première fois le 14 août 2011 et a été mis à jour.
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