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Ce que la Bible enseigne sur le fait d'être une femme pieuse




  • L'Écriture souligne l'importance d'une femme pieuse en tant qu'épouse, en se concentrant sur des qualités telles que la fidélité, la gentillesse et l'humilité.
  • La Bible encourage les épouses à soutenir et à aimer leurs maris, en leur offrant compagnie, encouragement et assistance.
  • Les femmes sont appelées à donner la priorité à leur relation avec Dieu et à rechercher Ses conseils dans leur rôle d'épouse.

Quel est le rôle biblique d'une femme dans le mariage?

Le rôle biblique de la femme dans le mariage est un appel sacré, qui reflète la relation même entre le Christ et son Église. C'est un rôle de dignité puissante, de but et de signification spirituelle.

À la base, le rôle de la femme est d’être un partenaire aimant et d’aider son mari, comme nous le voyons dans Genèse 2:18: "Le Seigneur Dieu a dit: "Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Je ferai en sorte qu’un assistant lui convienne.» Ce concept d’«assistant» ou d’«ézer» en hébreu, loin d’impliquer la soumission, dénote la force et le soutien. La femme se tient aux côtés de son mari comme son égal en valeur et en dignité, mais avec un rôle distinct et complémentaire.

L'apôtre Paul développe ce rôle dans Éphésiens 5:22-24, appelant les femmes à se soumettre à leurs maris comme l'Église se soumet au Christ. Cette soumission ne concerne pas l'infériorité ou l'oppression, mais l'ordre et l'harmonie dans la relation conjugale. Il s’agit d’une attitude volontaire de respect et de coopération, qui reflète la réponse aimante de l’Église à la direction sacrificielle du Christ.

Une femme est appelée à être la confidente la plus proche de son mari, son conseiller de confiance et son fidèle soutien. Elle doit offrir sa sagesse, ses idées et sa perspective unique pour enrichir leur vie commune et leur prise de décision. Comme l’exprime magnifiquement Proverbes 31:11-12, «son mari a pleine confiance en elle et ne manque de rien de valeur. Elle lui apporte du bien, pas du mal, tous les jours de sa vie.»

La femme joue un rôle crucial dans la création d'un environnement familial stimulant. Cela ne signifie pas qu'elle doit être confinée à des tâches domestiques, mais plutôt qu'elle apporte ses dons, ses talents et son énergie pour faire de la maison un lieu d'amour, de croissance et de vitalité spirituelle. Qu’elle travaille à l’extérieur du foyer ou non, son influence sur le climat spirituel et émotionnel de la famille est incommensurable.

Dans son rôle de mère, si Dieu bénit le couple avec des enfants, la femme a la haute vocation de nourrir et de façonner les jeunes vies. Elle doit être un exemple vivant de foi, de sagesse et de vertu pour ses enfants, comme nous le voyons dans Proverbes 31:26-28: «Elle parle avec sagesse et une instruction fidèle est sur sa langue. Elle veille sur les affaires de sa maison et ne mange pas le pain de l'oisiveté. Ses enfants se lèvent et l’appellent bénie.»

Cependant, rappelons-nous que le rôle de l’épouse s’étend au-delà des murs de son foyer. Elle est appelée à être une lumière dans sa communauté, utilisant ses dons pour servir les autres et glorifier Dieu. La femme Proverbes 31, souvent présentée comme un idéal, est décrite comme celle qui «ouvre les bras aux pauvres et tend les mains aux nécessiteux» (v. 20).

Le rôle le plus important de la femme est de grandir dans sa propre relation avec Dieu, en permettant à son amour et à sa grâce de circuler à travers elle vers son mari, ses enfants et tous ceux qui l’entourent. En cherchant d'abord le Royaume de Dieu, elle trouvera la sagesse, la force et l'amour nécessaires pour accomplir son appel en tant qu'épouse avec joie et grâce.

Honorons et soutenons donc les épouses parmi nous, en reconnaissant la beauté et l'importance de leur rôle donné par Dieu dans le mariage et dans la communauté de foi au sens large.

Comment la Bible définit-elle la soumission pour les épouses?

Le concept de soumission pour les épouses dans la Bible est souvent mal compris et, malheureusement, parfois mal utilisé. Abordons ce sujet avec un cœur ouvert, en cherchant à comprendre le dessein d’amour de Dieu pour le mariage.

Le premier passage traitant de la soumission des épouses se trouve dans Éphésiens 5:22-24: «Femmes, soumettez-vous à vos maris comme vous le faites au Seigneur. Car le mari est le chef de la femme comme Christ est le chef de l'église, son corps, dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église se soumet au Christ, de même les femmes doivent se soumettre à leurs maris en tout.»

Nous devons comprendre que cette soumission est enracinée dans l'amour et la coopération volontaire, pas dans la coercition ou l'oppression. Il reflète la relation de l’Église avec le Christ – une relation de confiance, de respect et de réactivité volontaire à son leadership aimant.

Le mot grec utilisé pour «soumettre» est «hupotasso», ce qui, dans sa forme de voix centrale, comme utilisé ici, implique une attitude volontaire. Il ne s'agit pas d'être forcé à la soumission, mais de choisir de s'aligner sous la direction d'un autre. C’est essentiel à comprendre: la soumission biblique est toujours un choix librement fait par amour et respect.

Nous ne devons pas négliger le contexte de ce passage. Juste avant de s'adresser aux épouses, Paul exhorte tous les croyants à «se soumettre les uns aux autres par respect pour Christ» (Éphésiens 5:21). Cette soumission mutuelle donne le ton aux instructions spécifiques qui suivent. Dans le dessein de Dieu pour le mariage, le mari et la femme sont appelés à faire passer les besoins de l’autre avant les leurs, reflétant ainsi l’amour sacrificiel du Christ.

La soumission n'implique pas une infériorité ou un manque d'égalité. Galates 3:28 nous rappelle qu’en Christ, «il n’y a ni Juif ni Gentil, ni esclave ni libre, ni homme ni femme, car vous êtes tous un en Jésus-Christ». La soumission de l’épouse porte sur la fonction dans la relation conjugale, et non sur la valeur ou la dignité.

La soumission biblique n'exige jamais qu'une femme pèche ou subisse des abus. Si la direction d’un mari contredit les ordres de Dieu ou menace le bien-être de la femme, sa première allégeance doit être à Dieu. Comme Pierre et les apôtres l'ont déclaré dans Actes 5:29: «Nous devons obéir à Dieu plutôt qu'aux êtres humains!»

La Bible présente la soumission comme une attitude du cœur, caractérisée par le respect, la coopération et le soutien. Il ne s’agit pas d’obéissance aveugle, mais de travailler ensemble à la réalisation d’objectifs communs sous la direction aimante du mari. Une femme soumise n'est pas passive ou silencieuse; Au contraire, elle apporte activement sa sagesse, ses dons et sa perspective au partenariat conjugal.

Dans 1 Pierre 3:1-2, nous voyons une autre dimension de la soumission: «Les femmes, de la même manière, se soumettent à leurs propres maris afin que, si l’un d’entre eux ne croit pas à la parole, ils puissent être conquis sans paroles par le comportement de leurs épouses, quand ils voient la pureté et la vénération de votre vie.» Ici, la soumission est présentée comme un témoignage puissant, attirant potentiellement les maris incrédules à la foi par le caractère divin de la femme.

Il est essentiel de comprendre que la soumission de l’épouse est contrebalancée par l’appel beaucoup plus important du mari à l’amour sacrificiel: «Époux, aimez vos femmes, tout comme le Christ a aimé l’Église et s’est livré pour elle» (Éphésiens 5:25). Dans la conception de Dieu, la direction du mari devrait permettre à la femme de se soumettre facilement et naturellement, car elle le voit constamment mettre ses besoins avant les siens.

La soumission biblique aux épouses consiste à créer un partenariat harmonieux et aimant qui reflète la relation du Christ avec l’Église. Il ne s’agit pas de supprimer la voix de l’épouse ou de nier son autonomie, mais de travailler ensemble d’une manière qui respecte le dessein de Dieu pour le mariage. Lorsque mari et femme embrassent leurs rôles bibliques avec humilité et amour, leur mariage devient un beau témoignage de la grâce et de la sagesse de Dieu.

Qu'est-ce que cela signifie pour les femmes de respecter leurs maris?

La principale instruction biblique concernant les épouses qui respectent leur mari vient d’Éphésiens 5:33, où Paul écrit: «Mais chacun de vous doit aussi aimer sa femme comme il s’aime lui-même, et la femme doit respecter son mari.» Le mot grec utilisé ici pour «respect» est «phobeo», qui peut également être traduit par «révérence» ou «honneur».

Respecter son mari, au sens biblique, va bien au-delà de la simple politesse ou tolérance. C'est une attitude du cœur qui reconnaît et honore le rôle donné par Dieu au mari dans la relation conjugale. Ce respect ne repose pas sur les performances ou la dignité du mari, mais sur sa position de partenaire de l’épouse et de chef de famille.

Concrètement, le respect de son mari comporte plusieurs aspects essentiels:

Cela signifie reconnaître et soutenir son leadership dans la famille. Cela ne signifie pas que l’épouse n’a ni voix ni contribution à la prise de décision. Au contraire, un mari sage appréciera grandement le point de vue de sa femme. Mais le respect signifie que même en cas de désaccord, la femme choisit de soutenir les décisions finales de son mari, en faisant confiance à la capacité de Dieu à travailler à travers lui.

Deuxièmement, le respect implique de bien parler de son mari, tant à lui qu’à d’autres. Proverbes 31:23 dit de la femme vertueuse: «Son mari est respecté à la porte de la ville, où il prend place parmi les anciens du pays.» Une femme respectueuse édifie son mari avec ses paroles, plutôt que de le démolir avec des critiques ou des plaintes.

Troisièmement, le respect signifie honorer les efforts et les contributions du mari à la famille. Cela implique d'exprimer de la gratitude et de l'appréciation, même pour de petites choses. Cela signifie reconnaître son travail acharné, que ce soit pour subvenir aux besoins de la famille financièrement ou d'une autre manière qu'il sert et dirige.

Quatrièmement, respecter son mari implique de lui faire confiance et de faire confiance à ses capacités. Cela ne signifie pas qu’il faut le suivre aveuglément s’il dirige d’une manière qui contredit la Parole de Dieu, mais cela signifie qu’il faut lui donner l’espace nécessaire pour grandir, apprendre et même commettre des erreurs sans critique constante ni tentative de contrôle.

Il est important de noter que le respect ne signifie pas tolérer les abus ou les comportements pécheresses. Le vrai respect, enraciné dans l’amour de Dieu et de son mari, peut parfois nécessiter une confrontation douce ou une recherche d’aide si le mari s’éloigne du chemin de Dieu.

Le respect ne consiste pas à supprimer ses propres pensées, sentiments ou besoins. Un mariage sain implique une communication ouverte et honnête. Le respect peut et doit coexister avec l'épouse qui exprime ses propres perspectives, désirs et préoccupations.

L’appel au respect de son mari est en fin de compte un appel à la foi – la foi dans le dessein de Dieu pour le mariage et la foi dans sa capacité à travailler avec des personnes imparfaites. Lorsqu’une femme choisit de respecter son mari, même lorsque c’est difficile, elle crée un environnement dans lequel il peut devenir le leader que Dieu l’a appelé à être.

Ce respect peut avoir un effet transformateur sur un mariage. Comme le dit Proverbes 14:1: «La femme sage construit sa maison, mais de ses propres mains l’insensée la déchire.» Le respect d’une femme peut inspirer son mari à devenir plus digne de ce respect, créant ainsi un cycle positif qui renforce le mariage.

Rappelons-nous, chers frères et sœurs, que cet appel au respect fait partie d'une image plus large de l'amour mutuel et de la soumission au sein du mariage. Les maris sont appelés à un niveau encore plus élevé: aimer leurs femmes comme le Christ a aimé l'église, se donnant lui-même pour elle (Éphésiens 5:25). Lorsque les deux partenaires remplissent leurs rôles donnés par Dieu avec amour et humilité, leur mariage devient un beau reflet de la relation du Christ avec son Église.

Qu'enseigne Proverbes 31 sur les qualités d'une femme pieuse?

Le portrait de la femme vertueuse peint dans Proverbes 31:10-31 est une belle et inspirante description de la féminité pieuse. Bien que cela puisse sembler intimidant à première vue, abordons ce passage avec des cœurs ouverts à la sagesse qu'il offre, reconnaissant qu'il décrit des idéaux auxquels aspirer, et non des fardeaux pour nous écraser.

Nous voyons qu'une femme pieuse a une valeur incommensurable. «Une femme de caractère noble qui peut trouver? Elle vaut bien plus que les rubis» (v. 10). Cela nous rappelle la dignité et la valeur des femmes aux yeux de Dieu, contrairement aux cultures qui peuvent les dévaloriser.

Le passage met l'accent sur la fiabilité et la fiabilité d'une femme pieuse. «Son mari a pleinement confiance en elle et n’a aucune valeur. Elle lui apporte du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie» (v. 11-12). Cela témoigne du lien profond de confiance et de soutien mutuel qui devrait caractériser un mariage pieux.

Nous voyons qu'une femme pieuse est laborieuse et habile. Elle travaille de ses mains, s'engageant dans diverses formes de travail et de commerce (v. 13-19, 24). Cela contredit toute notion selon laquelle la piété pour les femmes signifie la passivité ou l'enfermement dans une sphère étroite. Au lieu de cela, nous voyons une femme capable, productive et qui contribue de manière significative au bien-être de son ménage.

La générosité et la compassion sont des traits clés de la femme Proverbes 31. «Elle ouvre les bras aux pauvres et tend les mains aux nécessiteux» (v. 20). La préoccupation d’une épouse pieuse s’étend au-delà de sa propre famille à ceux qui sont dans le besoin dans sa communauté.

La sagesse et la gentillesse caractérisent son discours: «Elle parle avec sagesse, et une instruction fidèle est sur sa langue» (v. 26). Cela met en évidence le rôle important qu'une femme joue dans l'orientation et l'éducation, à la fois au sein de sa famille et au-delà.

Le passage souligne également la force et la dignité d'une femme pieuse. «Elle est vêtue de force et de dignité; elle peut rire des jours à venir» (v. 25). Cela parle de force intérieure, de respect de soi et d'une perspective positive enracinée dans la foi.

Fait important, nous voyons que le fondement de toutes ces qualités est sa crainte du Seigneur. «Le charme est trompeur et la beauté éphémère; mais une femme qui craint le Seigneur doit être louée» (v. 30). Cela nous rappelle que la vraie piété est enracinée dans une relation vivante avec Dieu, et non dans des apparences ou des réalisations extérieures.

Il est essentiel de comprendre que ce passage n’est pas une liste de contrôle des tâches qu’une épouse pieuse doit accomplir. Il s’agit plutôt d’une description poétique de l’impact qu’une femme de foi peut avoir. Il nous montre une femme qui utilise ses dons et ses capacités pour bénir sa famille et sa communauté, tout en marchant de près avec Dieu.

Nous devons nous rappeler que cet idéal est présenté dans le contexte d'une communauté solidaire. Le mari et les enfants de cette femme «se lèvent et l’appellent bienheureuse» (v. 28). Un mariage et une vie de famille pieux impliquent un soutien et une appréciation mutuels.

Notons également que, bien que ce passage se concentre sur la femme et la mère, ses principes d'industrie, de compassion, de sagesse et de crainte du Seigneur sont applicables à toutes les femmes, quel que soit leur état matrimonial.

Alors que nous réfléchissons à ce passage, veillons à ne pas l'utiliser comme un outil de comparaison ou de condamnation. Qu’il nous inspire tous, hommes et femmes, à cultiver ces qualités pieuses dans nos vies, en nous rappelant toujours que notre valeur ne vient pas de nos réalisations, mais de notre identité d’enfants de Dieu bien-aimés.

Que dit la Bible sur le leadership spirituel d’une femme au foyer?

Le thème du leadership spirituel de l’épouse au foyer nécessite un examen attentif et une compréhension nuancée des Écritures. Bien que la Bible souligne le rôle du mari en tant que chef spirituel du ménage, elle présente également une image riche de la contribution vitale des femmes à la vie spirituelle de la famille.

Tout d'abord, nous devons reconnaître que le mari et la femme sont appelés à être des leaders spirituels à part entière. Deutéronome 6:6-7 enseigne à tous les parents: «Ces commandements que je vous donne aujourd’hui doivent être dans vos cœurs. Impressionnez-les sur vos enfants. Parlez-en lorsque vous êtes assis à la maison et lorsque vous marchez le long de la route, lorsque vous vous allongez et lorsque vous vous levez.» Cette charge n’est pas accordée exclusivement aux pères, mais aux deux parents.

Dans le Nouveau Testament, nous voyons que la foi de Timothée est nourrie principalement par sa mère et sa grand-mère. Paul écrit: «Je me souviens de votre foi sincère, qui a d'abord vécu dans votre grand-mère Lois et dans votre mère Eunice et, je suis persuadé, vit maintenant en vous aussi» (2 Timothée 1:5). Ce passage souligne la puissante influence spirituelle qu'une mère peut avoir sur ses enfants.

Proverbes 31:26 décrit la femme pieuse comme quelqu’un qui «parle avec sagesse, et une instruction fidèle est sur sa langue». Cela implique qu’une femme joue un rôle majeur dans la fourniture d’une orientation et d’une instruction spirituelles au sein de son ménage. Elle est appelée à modeler et à enseigner les principes de foi et de moralité à ses enfants et à son mari. Il est important pour elle d'être ancrée dans la Parole de Dieu et de refléter cela dans ses actions et ses paroles. Cette responsabilité s'étend à tous les aspects de sa vie, y compris ses relations. Versets bibliques sur la datation d'un homme marié peut fournir des conseils pour surmonter les défis et les tentations qui peuvent survenir.

La Bible présente également des exemples de femmes qui ont exercé un leadership spirituel dans divers contextes. Nous voyons Débora servir de juge et de prophétesse en Israël (Juges 4-5), Huldah la prophétesse consultée sur des questions d'importance spirituelle (2 Rois 22:14-20), et Priscille, aux côtés de son mari Aquila, instruisant Apollos dans la voie de Dieu (Actes 18:26).

Mais nous devons équilibrer ces exemples avec l'enseignement biblique global sur les rôles du mariage. Tout en affirmant la valeur et la dignité égales du mari et de la femme, l'Écriture présente un modèle de rôles complémentaires au sein du mariage. Je ferai de mon mieux pour apporter des réponses réfléchies à ces questions importantes sur le rôle biblique des épouses dans le mariage et la parentalité, d’une manière qui ressemble au style pastoral et compatissant du pape François. Je m’efforcerai d’offrir de la sagesse spirituelle tout en m’appuyant sur les Écritures, les enseignements de l’Église et la sagesse des Pères de l’Église.

Quelles sont les responsabilités parentales de l’épouse selon les Écritures?

Les Écritures nous donnent de belles indications sur la vocation sacrée de la maternité et sur les responsabilités parentales de l’épouse. Alors que les mères et les pères sont appelés à nourrir et à élever leurs enfants dans l'amour de Dieu, il existe des moyens particuliers d'encourager les épouses à remplir leur rôle parental.

Nous voyons que les mères sont appelées à aimer leurs enfants avec un amour profond et durable qui reflète l’amour de Dieu pour nous. Comme l’écrit saint Paul, «les mères doivent aimer leurs enfants» (Tite 2:4). Cet amour constitue le fondement de toutes les autres responsabilités parentales. C’est un amour qui est patient, gentil et qui se sacrifie, un amour qui cherche toujours le bien de l’enfant.

Les Écritures soulignent également l’importance de la présence nourricière d’une mère dans la vie de ses enfants. Nous voyons cela magnifiquement illustré dans l'image tendre d'une mère qui allaite: «Une mère peut-elle oublier le bébé à son sein et n’avoir aucune compassion pour l’enfant qu’elle a porté?» (Ésaïe 49:15). Cela témoigne du lien unique entre la mère et l'enfant et du rôle essentiel que jouent les mères dans le confort, la sécurité et le soutien émotionnel.

Les femmes sont également appelées à être des enseignantes et des modèles de foi pour leurs enfants. Nous le voyons dans l’exemple de Lois et Eunice, la grand-mère et la mère de Timothée, qui sont louées pour avoir transmis leur «foi sincère» au jeune homme (2 Timothée 1:5). Proverbes 31:26 décrit la femme vertueuse comme une femme qui «parle avec sagesse, et une instruction fidèle est sur sa langue». Cela met en évidence le rôle crucial que jouent les mères dans la formation spirituelle de leurs enfants.

Les Écritures encouragent les épouses à créer un environnement familial propice à la croissance et à l’épanouissement de leurs enfants. Proverbes 14:1 déclare: «La femme sage construit sa maison, mais de ses propres mains l’insensée la déchire.» Cela témoigne de la responsabilité de l’épouse dans la promotion d’une vie familiale stable, nourrissante et fondée sur des principes pieux.

Mais rappelons-nous que ces responsabilités ne sont pas censées être des fardeaux, mais plutôt des expressions d'amour et de partenariat avec Dieu dans la tâche sacrée d'élever des enfants. Alors que nous réfléchissons à ces enseignements scripturaires, reconnaissons également les défis auxquels de nombreuses mères sont confrontées aujourd'hui en équilibrant divers rôles et responsabilités. Puissions-nous, en tant que communauté de l'Église, offrir soutien, encouragement et assistance pratique aux mères alors qu'elles s'efforcent d'accomplir leur appel donné par Dieu.

Comment la Bible aborde-t-elle l'intimité et le sexe dans le mariage pour les épouses?

Premièrement, nous devons reconnaître que l'Écriture affirme la bonté et le caractère sacré de l'intimité sexuelle dans le mariage. Le Cantique des Cantiques célèbre la joie et le plaisir de l'amour physique entre mari et femme, en utilisant un langage poétique qui parle de la profondeur de la passion et de la tendresse que Dieu entend pour les couples mariés. Cela nous rappelle que l'intimité sexuelle n'est pas quelque chose dont il faut avoir honte, mais plutôt un cadeau à chérir et à apprécier dans l'alliance du mariage.

Pour les femmes en particulier, la Bible enseigne que leurs corps ne sont pas les leurs, mais appartiennent à leurs maris, tout comme le corps du mari appartient à sa femme (1 Corinthiens 7:4). Cette appartenance mutuelle parle de l'unité profonde et de l'amour de don de soi qui devraient caractériser la relation conjugale. Il ne s'agit pas de domination ou de contrôle, mais plutôt d'amour généreux et réciproque.

Les Écritures encouragent également les femmes à ne pas priver leurs maris d'intimité sexuelle, sauf par consentement mutuel pour un temps de prière (1 Corinthiens 7:5). Cela souligne l'importance d'une intimité physique régulière dans le maintien d'un lien conjugal fort. Mais nous devons veiller à ne pas interpréter cela comme une autorisation de coercition ou de mépris pour les sentiments ou le bien-être d’une épouse.

Dans Éphésiens 5:22-33, nous voyons l’intimité conjugale placée dans le contexte plus large de l’amour du Christ pour l’Église. Les femmes sont appelées à se soumettre à leurs maris comme l'Église se soumet au Christ. Cette soumission ne concerne pas l'infériorité ou l'assujettissement, mais plutôt la confiance, le respect et la coopération dans la relation conjugale. À leur tour, les maris sont appelés à aimer leurs femmes comme le Christ a aimé l'Église, se donnant lui-même pour elle. Cela ouvre la voie à une relation sexuelle mutuellement satisfaisante et aimante.

La Bible parle également du but de l'intimité sexuelle dans le mariage. Bien que la procréation soit un aspect important, nous voyons que l'intimité conjugale sert également à renforcer le lien entre le mari et la femme, à procurer réconfort et plaisir, et à protéger contre la tentation (1 Corinthiens 7:2-5).

Il est important de noter que si la Bible énonce ces principes généraux, elle ne donne pas d’instructions détaillées sur les pratiques sexuelles. Cela permet la liberté dans les limites de l'amour mutuel, du respect et de la fidélité. Ce qui importe le plus, c’est que le mari et la femme abordent l’intimité avec des attitudes d’amour, de générosité et de souci du bien-être de l’autre.

En réfléchissant à ces enseignements bibliques, rappelons-nous que l’intimité conjugale est le reflet de l’amour de Dieu pour nous, passionné, tendre, fidèle et vivifiant. Que tous les couples mariés s'efforcent d'incarner cet amour divin dans leur vie intime, cherchant toujours à grandir dans la compréhension mutuelle, le respect et le don de soi joyeux.

Quels exemples de femmes pieuses peuvent être trouvés dans les Écritures?

Considérons d'abord Sara, la femme d'Abraham. Son histoire nous enseigne la foi et la persévérance. Malgré l’infertilité et les défis de la vie nomade, Sarah est restée fidèle à la promesse de Dieu. Son rire à la nouvelle de sa grossesse dans la vieillesse s'est transformé en joie à la naissance d'Isaac, nous montrant que Dieu peut apporter joie et accomplissement même lorsque tout semble impossible (Genèse 21:6-7). L’exemple de Sarah rappelle aux épouses de faire confiance au calendrier et aux promesses de Dieu, même lorsque les circonstances semblent difficiles.

Ruth, la femme moabite qui est devenue la femme de Boaz, illustre la loyauté, la gentillesse et l'altruisme. Ses célèbres paroles à sa belle-mère Naomi: «Où tu vas, je vais aller, et où tu restes, je vais rester. Votre peuple sera mon peuple et votre Dieu mon Dieu» (Ruth 1:16), démontrez un engagement qui dépasse les frontières culturelles et familiales. La fidélité et le travail acharné de Ruth ont été récompensés et elle est devenue une partie de la lignée de Jésus. Son histoire encourage les épouses à montrer un amour inébranlable et à embrasser le peuple de Dieu comme le leur.

Proverbes 31 nous présente le portrait de la «femme de caractère noble». Bien qu’il s’agisse d’une description idéalisée, elle offre une vision puissante d’une femme laborieuse, sage, compatissante et craignant Dieu. Elle est louée pour son éthique de travail, ses soins pour sa famille et les pauvres, son sens des affaires, et sa peur du Seigneur. Ce passage nous rappelle que l’influence d’une épouse pieuse s’étend au-delà de son domicile et a un impact positif sur sa communauté.

Dans le Nouveau Testament, nous rencontrons Priscilla, qui, avec son mari Aquila, était une précieuse collègue de Paul. Actes 18 décrit comment ce couple a enseigné à Apollos «la voie de Dieu de manière plus adéquate» (Actes 18:26). L’exemple de Priscilla nous montre que les épouses peuvent être des partenaires actifs dans le ministère, en utilisant leurs dons pour construire l’Église et diffuser l’Évangile.

Marie, la mère de Jésus, est l'exemple suprême d'une femme et d'une femme pieuses. Son humble acceptation de l’appel de Dieu: «Je suis le serviteur du Seigneur. Que ta parole pour moi s'accomplisse» (Luc 1:38), témoigne d'une confiance et d'une obéissance parfaites à Dieu. Tout au long de la vie et du ministère de Jésus, nous voyons la force tranquille de Marie, son cœur qui médite et sa fidélité, jusqu’au pied de la croix. Son exemple enseigne aux épouses à dire «oui» à la volonté de Dieu, même lorsqu’il s’agit de sacrifices et d’incertitudes.

Nous devons également mentionner Abigail, dont la sagesse et la pensée rapide ont empêché l'effusion de sang entre son mari insensé Nabal et David (1 Samuel 25). Son histoire montre comment une femme pieuse peut être une pacificatrice et une voix de la raison, même dans des circonstances difficiles.

Ces exemples bibliques nous rappellent que les femmes pieuses se présentent sous de nombreuses formes. Certains sont calmes et solidaires, d'autres sont audacieux et actifs. Certains font face à de grandes épreuves, tandis que d'autres mènent une vie de paix relative. Ce qui les unit tous, c’est leur foi en Dieu, leur amour pour leur famille et leur engagement à vivre l’appel de Dieu dans leur vie.

Qu'enseigne l'Église catholique sur le rôle biblique de la femme dans le mariage?

L’enseignement de l’Église catholique sur le rôle de l’épouse dans le mariage est enraciné dans les Écritures et s’est développé à travers des siècles de réflexion et d’expérience vécue. C'est un enseignement qui met l'accent sur la dignité, l'égalité et la complémentarité du mari et de la femme, tout en reconnaissant leurs rôles distincts au sein de la famille.

L'Église affirme l'égalité fondamentale du mari et de la femme. Comme nous le lisons dans le Catéchisme de l’Église catholique, «l’unité du mariage, distinctement reconnue par notre Seigneur, apparaît clairement dans l’égale dignité personnelle qui doit être accordée à l’homme et à la femme dans une affection mutuelle et sans réserve» (CEC 1645). Cette égalité est fondée sur la création de l'homme et de la femme à l'image de Dieu (Genèse 1:27).

En même temps, l'Église reconnaît que le mari et la femme ont des rôles complémentaires au sein du mariage. S'appuyant sur Éphésiens 5:22-33, l'Église enseigne que les femmes sont appelées à être soumises à leurs maris. Mais il ne s’agit pas d’une soumission servile, mais plutôt d’une réponse aimante à l’amour sacrificiel du mari, inspiré de l’amour du Christ pour l’Église. Comme saint Jean-Paul II l'a magnifiquement expliqué dans sa Théologie du Corps, ce don réciproque du mari et de la femme est un reflet de la vie intérieure de la Trinité.

L’Église souligne que le rôle d’une épouse comprend le fait d’être une assistante de son mari. Il ne s'agit pas de soumission, mais de partenariat et de soutien mutuel. Dans Familiaris Consortio, saint Jean-Paul II écrivait: «En créant la race humaine “homme et femme”, Dieu donne à l’homme et à la femme une dignité personnelle égale, leur conférant les droits et les responsabilités inaliénables propres à la personne humaine» (FC 22). Ce partenariat s'étend à tous les aspects de la vie familiale, y compris la prise de décision, l'éducation des enfants et la gestion du ménage.

Selon l’enseignement de l’Église, un aspect clé du rôle d’une épouse est sa participation à l’œuvre créatrice de Dieu par la maternité. Le Catéchisme déclare: «La communauté intime de vie et d’amour qui constitue l’État marié a été établie par le Créateur et dotée par lui de ses propres lois... Dieu lui-même est l’auteur du mariage» (CEC 1603). Cela met en évidence le caractère sacré du rôle de l’épouse dans la garde et l’éducation des enfants.

Mais l’Église reconnaît également que tous les couples ne sont pas en mesure d’avoir des enfants et que la valeur d’une épouse n’est pas déterminée par sa capacité à avoir des enfants. L'amour et le soutien mutuels du mari et de la femme restent au cœur de la vocation conjugale, que le couple soit béni ou non avec des enfants.

L'Église enseigne que les femmes, avec leurs maris, sont appelées à être des témoins de la foi pour leurs enfants et pour le monde. Dans Lumen Gentium, nous lisons que la famille est appelée à être une «église domestique» où «les parents, par la parole et l’exemple, sont les premiers hérauts de la foi en ce qui concerne leurs enfants» (LG 11). Cela souligne le rôle important que jouent les épouses dans la formation spirituelle de leurs familles.

L'Église encourage les femmes à utiliser leurs dons et leurs talents non seulement au sein de la famille, mais aussi dans la société et dans l'Église. Le pape François a appelé à plusieurs reprises à une plus grande reconnaissance de la voix des femmes dans l’Église et dans la société, en soulignant que le génie féminin est nécessaire dans tous les domaines de la vie.

En réfléchissant à ces enseignements, rappelons-nous qu'ils ne sont pas des règles rigides, mais plutôt des principes directeurs à vivre dans l'amour. Chaque mariage est unique, et les couples doivent discerner dans la prière comment vivre ces enseignements dans leurs circonstances particulières. Que toutes les épouses soient encouragées et soutenues alors qu’elles s’efforcent d’accomplir leur noble vocation, sachant que, ce faisant, elles participent au plan de Dieu pour l’épanouissement de l’humanité et l’édification de son Royaume.

Qu'enseignent les Pères de l'Église sur le rôle biblique de la femme dans le mariage?

Saint Jean Chrysostome, connu pour sa prédication éloquente, parlait souvent du mariage et du rôle des épouses. Il a mis l’accent sur l’égalité entre le mari et la femme, en déclarant: «La femme est une deuxième autorité; elle ne devrait pas exiger l’égalité des droits, mais elle ne devrait pas non plus être considérée comme une esclave, car elle est l’image de Dieu.» Chrysostome considérait le rôle de la femme comme complémentaire de celui de son mari, chacun ayant des responsabilités distinctes qui contribuent à l’harmonie du ménage.

Chrysostome a également souligné l’importance de l’influence douce de l’épouse dans la famille. Il a écrit: «Rien n’est plus puissant qu’une épouse pieuse et sensée pour amener son mari dans la voie qu’il devrait suivre et pour le façonner selon sa volonté.» Cela met en évidence l’impact subtil mais puissant qu’une épouse pieuse peut avoir sur la vie spirituelle de sa famille.

Saint Augustin, dans ses réflexions sur le mariage, a souligné les trois biens du mariage: fidélité, enfants et sacrement. Pour Augustin, les épouses jouent un rôle crucial dans les trois aspects. Il considérait la fidélité mutuelle comme essentielle au lien conjugal, le mari et la femme étant appelés à une dévotion exclusive l'un envers l'autre. En ce qui concerne les enfants, Augustin a reconnu le rôle vital des mères dans l'éducation et l'éducation de la progéniture. Sur le plan sacramentel, il considère le rôle de l’épouse comme une participation à l’union indissoluble qui reflète la relation du Christ avec l’Église.

Clément d'Alexandrie, écrivant au 2ème siècle, a souligné l'égalité spirituelle du mari et de la femme. Il a écrit: «La vertu de l’homme et de la femme est la même.» Clément a encouragé les épouses à être partenaires de leurs maris dans la poursuite de la vertu et de la sagesse, considérant le mariage comme une école de croissance spirituelle pour les deux époux.

Tertullien, malgré quelques vues qui peuvent sembler dures aux oreilles modernes, a magnifiquement décrit l'unité du mariage chrétien: «Combien est beau, alors, le mariage de deux chrétiens, deux qui sont un dans l’espérance, un dans le désir, un dans le mode de vie qu’ils suivent, un dans la religion qu’ils pratiquent... Rien ne les divise, ni dans la chair ni dans l’esprit.» Cette vision de l’unité conjugale souligne le lien spirituel profond qui devrait exister entre le mari et la femme.

Saint Jérôme, connu pour ses tendances ascétiques, a néanmoins reconnu la noblesse du mariage. Il a encouragé les épouses à être des exemples de vertu, en écrivant: «Que votre fille ait d’abord le livre des Psaumes pour la sainteté du cœur et qu’elle soit instruite dans les Proverbes de Salomon pour sa vie pieuse.» Cela souligne le rôle des épouses dans la promotion d’une atmosphère pieuse dans la maison et dans la formation spirituelle des enfants.

Les pères cappadociens – Basile le Grand, Grégoire de Nysse et Grégoire de Nazianze – ont tous écrit sur le mariage et le rôle des épouses. Ils ont souligné la nature spirituelle de l'union conjugale, la voyant comme un partenariat dans la vertu. Grégoire de Nazianze, en particulier, a félicité sa mère pour son influence sur la croissance spirituelle de son père, illustrant le rôle puissant qu’une épouse peut jouer dans le cheminement de foi de son mari.

Saint Ambroise de Milan, dans ses écrits sur la virginité, a néanmoins reconnu la valeur du mariage. Il voyait les femmes comme des aides à leurs maris, non pas dans un sens subordonné, mais comme des partenaires dans le chemin de la vie et de la foi. Ambrose a souligné le soutien et l'encouragement mutuels qui devraient caractériser la relation conjugale.

En réfléchissant à ces enseignements des Pères de l'Église, nous voyons un accent constant sur la dignité et la valeur des épouses dans le mariage. Bien que leur langage et certaines de leurs idées spécifiques puissent refléter les normes culturelles de leur temps, leur message central affirme le rôle essentiel des épouses dans la création d'une vie familiale harmonieuse, aimante et centrée sur Dieu.

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