[ad_1]
Source

NULL / Crédit : Fondation Declausura
Personnel de l'ACI Prensa, 17 juin 2024 / 17h15 (CNA).
L'archidiocèse de Burgos en Espagne a accordé une prolongation aux pauvres Clarisses de Belorado, leur donnant un nouveau délai du vendredi 21 juin pour comparaître devant un tribunal ecclésiastique et rétracter leur déclaration formelle qu'ils quittent l'Église catholique, le crime canonique de schisme, qui implique l'excommunication.
Selon le journal espagnol ABC, trois des Clarisses – Sœur Isabel de la Trinidad, abbesse du monastère, ainsi que Sœur Sián et Sœur Paz – ont dû comparaître devant le tribunal ecclésiastique de l’archidiocèse de Burgos au plus tard le dimanche 16 juin. Cependant, par un e-mail, ils ont demandé une extension.
Sept autres Clarisses pauvres, qui ne reconnaissent plus l’autorité de l’Église catholique et considèrent «S.S. Pie XII comme le dernier Souverain Pontife valide», sont également confrontées à un processus canonique avec un délai qui était à l’origine différent, mais qui est maintenant la même date, le 21 juin.
Selon les sources d’ABC à l’archidiocèse espagnol, «en fonction de ce que chacun d’entre eux dit individuellement, et une fois le délai écoulé, une évaluation sera effectuée et nous procéderons en conséquence».
Les Pauvres Clarisses des couvents de Belorado et d’Orduà, sous l’autorité ecclésiale des archidiocèses espagnols de Burgos et de Vitoria, ont annoncé le 13 mai qu’elles ne reconnaissaient plus l’autorité des évêques catholiques et celle du pape François et qu’elles se plaçaient sous l’autorité d’un faux évêque excommunié nommé Pablo de Rojas.
Le tribunal ecclésiastique de l’archidiocèse de Burgos a récemment annoncé que les mesures prises par les pauvres clarisses espagnoles constituaient «le crime de schisme, défini dans le code de droit canonique conformément au canon 751, dont la peine est prévue au canon 1364 § 1, et qu’il emporte avec lui l’expulsion de la vie consacrée».
Canon 751 Le Code de droit canonique de l’Église catholique définit le crime de schisme comme «le refus de soumission au Souverain Pontife ou de communion avec les membres de l’Église».
Canon 1364 § 1 avertit que le schismatique – ainsi que l’apostat ou l’hérétique – encourt l’excommunication « latae sententiae » (automatique), de sorte que le processus ecclésial ouvert contre ces Clarisses pourrait simplement officialiser leur état d’excommunication ou leur donner l’occasion de se rétracter.
Selon le Code de droit canonique, en plus d’être excommuniés, les Clarisses schismatiques seraient interdites de «résidre dans un lieu ou un territoire spécifique» et de «porter l’habitude religieuse», ce qui signifie qu’elles seraient contraintes de quitter les couvents où elles résident actuellement.
Cette histoire a été publié pour la première fois par ACI Prensa, partenaire de presse hispanophone du CNA. Il a été traduit et adapté par l'AIIC.
[ad_2]
