La question de savoir si une femme peut être un prêtre catholique est celle qui vient d'un lieu de foi profonde et d'amour sincère pour Dieu. C’est une question que beaucoup de chrétiens merveilleux, aimant Dieu, méditent avec un cœur ouvert, parfois avec un sens personnel de l’appel, un profond désir de servir le Seigneur de toutes les manières possibles, et des questions sérieuses sur le plan étonnant de Dieu pour tous ses enfants. Quand les gens posent cette question, c’est souvent parce qu’ils aiment tellement l’Église et veulent comprendre ses enseignements de tout leur cœur.
Le catholique, comme une mère aimante, écoute cette question sincère avec beaucoup de soin et de compassion. Sa réponse n’est pas seulement une règle tirée de nulle part; elle découle d’une compréhension profonde de la Parole de Dieu et de la manière sacrée dont Jésus-Christ a établi son Église. Avec le cœur tendre d’une mère, l’Église veut guider tous ses enfants dans la vérité et l’amour, en offrant de la clarté même lorsque certains enseignements peuvent sembler un peu difficiles dans un monde plein de voix différentes.
Cet article est là pour nous aider à explorer l’enseignement clair de l’Église sur ce sujet important. Nous examinerons les belles raisons qui la sous-tendent, en tirant parti de la sagesse des Saintes Écritures, de la tradition immuable de l’Église et de sa compréhension inspirée par Dieu. Nous aborderons également l’histoire et les conversations en cours, remplies de foi, toutes présentées avec un esprit de soin, dans l’espoir d’apporter de la lumière et de la compréhension à votre cœur en quête.
Qu’est-ce que l’enseignement officiel de l’Église catholique?
L’Église catholique a un enseignement très clair et cohérent sur qui peut être ordonné prêtre, et il est partagé par son autorité enseignante, le Magistère, qui est toujours guidé par l’Esprit Saint.
Le cœur de l'enseignement: Le plan immuable de Dieu
L’enseignement officiel est que l’Église catholique estime qu’elle n’a pas l’autorité de Dieu pour ordonner des femmes en tant que prêtres, ce qui inclut les évêques et les prêtres. Cet enseignement s'applique également aux diacres; L’Église n’ordonne que des hommes comme diacres. Le Catéchisme du catholique, qui est comme un merveilleux résumé de tous les enseignements de l’Église, le dit clairement: «Seul un baptisé (vir) reçoit valablement l’ordination sacrée. Le Seigneur Jésus a choisi des hommes (viri) pour former le collège des douze apôtres, et les apôtres ont fait de même lorsqu’ils ont choisi des collaborateurs pour leur succéder dans leur ministère [...] C’est pourquoi l’ordination des femmes n’est pas possible» .
Cet enseignement a été réaffirmé avec amour par le pape Jean-Paul II dans sa lettre de 1994. Ordinatio sacerdotalis. Il a déclaré avec le cœur d’un berger que « l’Église n’a aucune autorité pour conférer l’ordination sacerdotale aux femmes et que ce jugement doit être définitivement détenu par tous les fidèles de l’Église ». Cette lettre visait à apporter clarté et paix à cette question importante, qui, selon l’Église, fait partie de son fondement même, donné par Dieu. Vous voyez, l’Église ne voit pas cela comme une politique qu’elle peut changer comme une vérité qu’elle doit fidèlement défendre. Lorsque l’Église dit qu’elle «n’a pas d’autorité», elle dit que ce n’est pas qu’elle ne veut pas à cela qu'il ne peut pas, parce qu’elle croit que Jésus-Christ lui-même l’a mis en place de cette manière, et c’est quelque chose que l’Église n’a pas le pouvoir de changer.
Cet enseignement est définitif: Tenu ferme dans la foi
L’Église considère cet enseignement non seulement comme une règle susceptible de changer, mais comme une vérité précieuse qui fait partie du «dépôt de la foi», c’est-à-dire toutes les vérités que Dieu nous a révélées à travers l’Écriture et la Tradition. En 1995, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF), avec la bénédiction du Pape Jean-Paul II, a précisé que l’enseignement selon lequel le sacerdoce est réservé aux hommes a été « mis en avant de manière infaillible par le Magistère ordinaire et universel ». Cela signifie qu’il ne s’agit pas seulement d’une idée d’un pape, un enseignement tenu de manière cohérente par les évêques du monde entier, en unité avec le Pape, tout au long de l’histoire, tous guidés par l’Esprit Saint. Ordinatio sacerdotalis; cette lettre vient de la confirmer avec amour et clarté.7
Même si cet enseignement est ancien, ces déclarations claires sont apparues à l'époque moderne où l'on posait plus de questions.8 Cela montre qu'il s'agit d'un bon berger, travaillant activement à ne pas établir de nouvelles règles pour protéger et expliquer les vérités intemporelles qu'il a reçues, en particulier lorsque de nouveaux défis surviennent.
Tableau 1: Documents clés de l'Église: Le guide de Dieu à travers les années
| Titre du document | Année | Autorité de délivrance | Résumé de la déclaration de base |
|---|---|---|---|
| Inter Insigniores (Déclaration sur la question de l'admission des femmes au sacerdoce ministériel) | 1976 | Congrégation pour la Doctrine de la Foi | L’Église, fidèle à l’exemple de Jésus et à sa tradition constante, n’a pas le sentiment d’avoir la permission de Dieu de laisser les femmes devenir prêtres3. |
| Code de droit canonique | 1983 | Jean-Paul II | « Seul un homme baptisé reçoit valablement l’ordination sacrée » (Canon 1024).3 |
| Mulieris Dignitatem (Lettre apostolique sur la dignité et la vocation des femmes) | 1988 | Jean-Paul II | affirme que les hommes et les femmes ont la même dignité, mais des vocations différentes; note que Jésus n'a librement choisi que des hommes comme apôtres10. |
| Ordinatio sacerdotalis (Lettre apostolique sur la réservation de l'ordination sacerdotale aux hommes seuls) | 1994 | Jean-Paul II | Déclare que l'Église n'a aucune autorité de Dieu pour ordonner des femmes comme prêtres, et cela doit être tenu fermement par tous les cœurs fidèles. |
| Catéchisme de l'Église catholique | 1997 | Jean-Paul II | « Seul un baptisé (vir) reçoit valablement l’ordination sacrée... C’est pourquoi l’ordination des femmes n’est pas possible » (CEC 1577). |
| Responsum ad Dubium concernant Ordinatio sacerdotalis | 1995 | Congrégation pour la Doctrine de la Foi | Confirme l'enseignement en Ordinatio sacerdotalis fait partie de la vérité révélée de Dieu et a été enseignée infailliblement.3 |
Pourquoi l’Église dit-elle qu’elle ne peut pas ordonner des femmes?
L'Église catholique nous donne plusieurs belles raisons interconnectées pour son enseignement que seuls les hommes peuvent être prêtres. Il ne s’agit pas seulement d’idées séparées qui font partie d’une vérité d’amour enracinée dans la Parole de Dieu. L'une de ces raisons est l'exemple donné par Jésus-Christ lui-même, qui n'a choisi que des hommes comme apôtres. En outre, cet enseignement reflète la compréhension par l’Église du caractère sacramentel du sacerdoce, affirmant le rôle unique des hommes dans cette vocation sacrée. Au milieu de diverses discussions sur la foi et l’identité, des questions telles queDonald l'emporte sur un catholique«se présentent souvent, mettant en évidence la relation complexe que les individus peuvent avoir avec la religion organisée.
Rester fidèle à Jésus: La raison la plus importante
La principale raison en est la promesse sacrée de l’Église de rester fidèle à l’exemple et à la volonté de Jésus-Christ, qui a tout commencé! L’Église enseigne que Jésus n’a choisi que des hommes comme ses douze apôtres, et qu’ils ont été le fondement du sacerdoce3. Ce choix n’a pas été un accident ou à cause de l’époque où il a vécu dans un acte délibéré, inspiré par Dieu. Le pape Paul VI, et plus tard le pape Jean-Paul II, l'a résumé avec ces paroles aimantes: «l’exemple rapporté dans les Saintes Écritures du Christ choisissant ses apôtres uniquement parmi les hommes; la pratique constante de ce qui a imité le Christ en ne choisissant que des hommes; et son autorité enseignante vivante qui a toujours affirmé que l’exclusion des femmes du sacerdoce est conforme au plan de Dieu pour son Église». Les Évangiles nous disent que Jésus a fait ce choix après une nuit de prière, montrant à quel point il était important de ne choisir que les hommes est considéré comme un acte d’obéissance aimante à notre Seigneur.
Le prêtre représente le Christ, l'époux: Un beau symbole
Une raison spirituelle très importante est que le prêtre agit in persona Christi Capitis – cela signifie en la personne du Christ, le chef de l'Église. En particulier lors de la célébration de l’Eucharistie (Sainte Communion), le prêtre est un symbole vivant de Jésus-Christ, que la Bible appelle l’Époux, avec l’Église comme son Épouse. L’Église croit que pour que ce symbole sacré soit vrai et montre une « ressemblance naturelle » entre le Christ et son ministre, le prêtre doit être un homme, tout comme Jésus était et est un homme. L’Église enseigne que c’est la loi divine de Dieu parce que Jésus a commencé le sacrement de l’Ordre en ordonnant les douze apôtres mâles.
La tradition ininterrompue de l’Église: Un témoignage de foi
L’Église souligne également sa tradition ininterrompue, qui remonte jusqu’aux apôtres eux-mêmes, consistant à n’ordonner que des hommes comme prêtres. Cette pratique constante depuis deux mille ans n’est pas seulement une vieille habitude, un signe de la direction aimante de l’Esprit Saint et une confirmation de ce que Jésus avait initialement prévu. Cette « tradition constante et universelle » est un témoignage puissant de ce que l’Église croit avoir reçu du Seigneur.
Comprendre l’autorité propre de l’Église: Humilité devant Dieu
Enfin, l’Église enseigne qu’elle n’a pas le pouvoir de changer les parties essentielles, ou la « substance », des sacrements, parce que Jésus-Christ lui-même les a institués. Le fait de ne garder l’ordination sacerdotale que pour les hommes est considéré comme faisant partie de la substance voulue par Dieu du sacrement de l’Ordre. Ainsi, tout comme l’Église ne peut pas baptiser avec du vin au lieu de l’eau, ou utiliser autre chose que du pain et du vin pour l’Eucharistie, elle estime qu’elle ne peut pas valablement ordonner des femmes comme prêtres. Ordinatio sacerdotalis que « l'Église n'a aucune autorité pour conférer l'ordination sacerdotale aux femmes », il parlait de cette limite de sa propre autorité, le tout par obéissance aimante au Christ5.
Il est si important de voir comment ces raisons s’articulent comme des pièces d’un beau puzzle. Les actions de Jésus en choisissant uniquement des apôtres masculins ont établi le modèle. La tradition constante de l’Église confirme ce modèle à travers les siècles. Et la réflexion théologique, comme comprendre le prêtre agissant in persona Christi en tant qu’époux, nous aide à voir le sens profond du choix originel de Jésus. Bien que certains puissent dire que le fait de ne pas ordonner des femmes reposait sur de vieilles conceptions culturelles 8, les documents officiels de l’Église fondent toujours cet enseignement sur ces principes. Centré sur Dieu raisons, tout au sujet de la volonté de Jésus et de la nature sacrée du sacerdoce lui-même. Ces documents disent aussi clairement que cet enseignement est pas basée sur l'idée que les femmes sont moins dignes ou moins capables.7 Dieu valorise immensément les femmes!
Qu'ont fait Jésus et les Apôtres?
Ce que Jésus et ses apôtres ont fait dès le début de l'Église est la clé pour comprendre l'enseignement catholique sur le sacerdoce. Il s’agit de suivre leur exemple aimant!
Le choix spécial de Jésus: Les douze apôtres
Les Évangiles nous disent clairement que Jésus, après une nuit de prière sincère, a choisi douze hommes parmi ses nombreux disciples pour être ses apôtres.5 Ces douze étaient ses plus proches et il leur a donné des instructions spéciales et l'autorité pour mener à bien sa mission d'une manière unique et puissante.3 L'Église voit ce choix d'hommes seulement pour ce groupe fondamental non pas comme un reflet de la culture à l'époque comme un acte délibéré et intentionnel du Christ, avec un sens durable pour la façon dont l'Église est structurée.2 Jésus a souvent contesté les normes culturelles de son époque, en particulier la façon dont les femmes étaient traitées. Il leur a montré un grand respect et les a inclus dans son ministère de manière étonnante.2 Ainsi, son choix spécifique d'hommes pour l'office apostolique est compris comme une décision spéciale liée à la nature même de ce rôle sacré.
La pratique fidèle des Apôtres: Poursuivre l’œuvre du Christ
Après que Jésus soit monté au ciel, les Apôtres, remplis du Saint-Esprit, ont continué ce modèle. Quand ils ont choisi Matthias pour prendre la place de Judas, ils ont choisi un homme (Actes 1:15-26). Comme ils construisaient et organisaient les premiers, ils ont choisi des hommes pour être leurs successeurs (en tant qu’évêques) et leurs assistants (en tant que prêtres et diacres) dans le ministère sacramentel.3 Cette pratique des apôtres est considérée comme une continuation fidèle de la volonté et de l’exemple du Christ.4 Ils faisaient simplement ce que Jésus leur a enseigné!
Le sens des Douze: Un nouveau départ
Le choix de douze hommes est également perçu comme profondément symbolique, nous rappelant les douze tribus d’Israël et marquant le début de la nouvelle famille de Dieu, dont la structure ministérielle spéciale est au cœur.4 Le Catéchisme de l’Église catholique enseigne que «le collège des évêques, avec lequel les prêtres sont unis dans le sacerdoce, fait du collège des douze une réalité toujours présente et toujours active jusqu’au retour du Christ».4 Cela montre un lien direct et vivant entre le sacerdoce d’aujourd’hui et la belle structure que Jésus lui-même a établie.
Il est important de comprendre la différence que l’Église fait entre le rôle unique des douze apôtres (et ceux qu’ils ont ordonnés de suivre) et d’autres types de leadership ou de service dans l’Église primitive. Tous ceux qui ont dirigé ou servi de manière importante n'étaient pas apôtres dans ce sens spécifique et sacramentel, qui est lié à la célébration de l'Eucharistie et de la mission spéciale donnée à la Cène.
Rôles vitaux des femmes: Différent mais si important!
Bien que Jésus n’ait pas choisi de femmes pour faire partie des douze apôtres, les femmes ont joué un rôle extrêmement important et vital dans son ministère et dans la vie de l’Église primitive! Ils étaient parmi Ses disciples les plus fidèles, soutenant Son ministère, et, si merveilleusement, ils ont été les tout premiers témoins de Sa Résurrection!2 L'Église honore profondément ces contributions étonnantes. La Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu et Mère du Seigneur, occupe la plus haute place d’honneur parmi toutes les créatures de Dieu, mais elle n’a pas été appelée à être l’une des douze apôtres. Pour cela, « cela montre clairement que la non-admission des femmes à l’ordination sacerdotale ne peut pas signifier que les femmes sont de moindre dignité ». Des femmes comme Phoebe, décrites comme une « diaconesse (diakonos) de l’église de Cenchreae » (Romains 16:1), et tant d’autres ont été des partenaires cruciaux dans la diffusion de la Bonne Nouvelle. Mais l’Église comprend ces rôles merveilleux et importants comme distincts du sacerdoce sacramentel. Chacun a un rôle particulier à jouer dans le projet de Dieu!
Qu'est-ce que les Pères de l'Église primitive ont enseigné?
Les enseignements des premiers Pères de l’Église – ces grands écrivains et penseurs chrétiens des premiers siècles – sont comme de précieux trésors dans la tradition catholique. Ils nous aident à entendre les échos de la foi transmise par les Apôtres. Et quand il s'agit des femmes et de l'ordination sacerdotale, leurs voix chantent un chant remarquablement cohérent.
Un «non» cohérent à l’ordination sacerdotale des femmes
Les Pères éminents de l'Église qui en ont parlé, soit directement, soit en discutant de sujets similaires, ont tous affirmé que l'ordination sacerdotale était pour les hommes. Ils voyaient dans l’idée que les femmes étaient prêtres quelque chose d’impossible ou de lié à des groupes qui s’étaient écartés de la véritable voie apostolique. Par exemple, saint Irénée (environ 130-202 après J.-C.) écrivait contre les groupes gnostiques qui avaient des femmes agissant comme prêtres. Tertullien (environ 155-220 après J.-C.) disait très clairement qu’il n’était pas permis à une femme «d’enseigner, ni de baptiser, ni d’offrir l' eucharistie, « Saint Hippolyte (vers 170-235 après J.-C.) a fait une distinction entre ordonner le clergé pour le service liturgique et nommer des veuves, qui ont été choisies pour la prière, et non pour offrir le sacrifice eucharistique.
Voix de clarté: Saint Épiphane et saint Jean Chrysostome
Saint Épiphane de Salamine (vers 310-403 après JC) s'est fortement opposé à des groupes comme les Collyridiens qui ont ordonné des femmes. Il a dit de manière célèbre: «Jamais depuis le début du monde une femme n’a servi Dieu comme prêtre». Un point très puissant qu’il a fait valoir, auquel les théologiens et les papes plus tard ont fait écho, était que si une femme était apte au sacerdoce en raison de sa sainteté ou de sa proximité avec le Christ, elle aurait été la Bienheureuse Vierge Marie. Pourtant, elle n’était ni apôtre ni prêtre. Cela montre que le sacerdoce est lié à un rôle spécifique que Jésus a établi, et pas seulement à la sainteté de quelqu'un14.
Saint Jean Chrysostome (vers 347-407 après J.-C.), un célèbre prédicateur et évêque, a enseigné que lorsqu’il s’agit de diriger l’Église et de prendre soin des âmes, «tout le sexe féminin doit prendre sa retraite avant l’ampleur de la tâche». Il s’est fondé sur sa compréhension des écrits de saint Paul sur le fait que les femmes sont calmes et soumises dans l’ordre de la création et sur le rôle d’Ève dans le premier péché. Ces points de vue, reflétant la compréhension commune de son temps, peuvent être difficiles pour nous aujourd’hui, ils ont été très influents dans la formation de la tradition.
Augustin et Aquin: S'appuyer sur la tradition
Saint Augustin d’Hippone (vers 354-430 après J.-C.), l’un des théologiens les plus influents de tous les temps, a également écrit que les femmes ne pouvaient pas être ordonnées prêtres. Alors qu’il appréciait profondément les capacités spirituelles des femmes, comme nous le voyons dans sa relation avec sa mère, sainte Monique, et dans ses lettres aux femmes chrétiennes savantes20, sa compréhension de l’ordre de l’Église, influencée par la société dans laquelle il vivait, a soutenu un sacerdoce masculin21.
Plus tard, saint Thomas d'Aquin (vers 1225-1274 après JC), bien que n'étant pas un père de l'Église primitive, mais un géant de la théologie, a construit sur cette tradition. Il a fait valoir que les femmes ne pouvaient pas recevoir valablement le sacrement de l’Ordre parce qu’« il n’est pas possible dans le sexe féminin de signifier l’éminence du degré, car une femme est dans l’état d’assujettissement » . Ses arguments ont également été influencés par la science de son époque, qui avait des idées différentes sur la biologie que nous ne le faisons aujourd’hui .
Il est important de rappeler que, bien que les Pères se soient constamment opposés à l’ordination sacerdotale des femmes, certaines de leurs raisons ont été façonnées par la culture et la science de leur époque. L’Église d’aujourd’hui, tout en s’en tenant à la conclusion des Pères sur le sacerdoce réservé aux hommes, ne fonde pas cet enseignement sur des idées dépassées selon lesquelles les femmes seraient inférieures à la fidélité à l’exemple de Jésus et à la nature du sacrement. L’Église peut faire la différence entre les idées spirituelles intemporelles des Pères et les parties de leur raisonnement qui étaient liées à leur époque spécifique.
Les premiers conciles de l'Église: Affirmer le chemin
Certains des premiers conciles de l’Église ont également adopté des lois (canons) qui portaient sur le rôle des femmes. Par exemple, au IVe siècle, le concile de Laodicée interdisait d’ordonner des femmes au « presbytérat » (prêtre), bien que les érudits discutent toujours de la signification exacte du mot utilisé dans ce canon3. Le premier concile de Nicée (325 après J.-C.) mentionnait les diaconesses d’une manière qui, selon certains, les plaçait parmi les laïcs, car elles n’avaient pas reçu la même imposition des mains que les hommes du clergé 14, bien que ce soit également quelque chose dont les érudits discutent.
Le fait que certains premiers groupes chrétiens fait avoir des femmes dans des rôles sacerdotaux, et que les Pères de l’Église les ont condamnées comme hérétiques, montre que l’exclusion des femmes de l’ordination sacerdotale par l’Église dominante n’a pas été due au fait qu’elles n’ont jamais rencontré l’idée. C'était un choix conscient de rejeter ces pratiques comme n'étant pas conformes à la foi reçue des Apôtres.14
Tableau 2: Enseignements des figures clés de l'Église: Une voix cohérente
| Figure de l'église | Ère | Principaux enseignements/arguments concernant l’ordination des femmes (résumé) |
|---|---|---|
| Irénée de Lyon | c. 130-202 AD | Condamné les groupes gnostiques qui laissaient les femmes accomplir des fonctions sacerdotales, le voyant comme un écart par rapport à la vraie pratique chrétienne. |
| Tertullien | c. 155-220 AD | Elle a dit qu’il n’était pas permis aux femmes « d’offrir [l’Eucharistie], ni de se réclamer beaucoup dans une fonction virile, pour ne pas dire sacerdotale ». |
| Hippolyte de Rome | c. 170-235 AD | Distingué ordination pour le clergé (pour la liturgie) de la nomination des veuves (pour la prière), notant que les veuves n’offrent pas le sacrifice. |
| Épiphane | c. 310-403 AD | Argumenté contre les femmes prêtres, notant que même la Vierge Marie n’était pas prêtre; « Jamais, depuis le début du monde, une femme n’a servi Dieu en tant que prêtre ». |
| Saint Jean Chrysostome | c. 347-407 AD | Enseignait que le sacerdoce, qui dirige l’Église et prend soin des âmes, était une tâche qui allait au-delà de « l’ensemble du sexe féminin », citant la nature perçue des femmes et les appels bibliques à la sujétion. |
| Augustin d'Hippone | c. 354-430 AD | estime que les femmes ne peuvent pas être prêtres; valorise l’égalité spirituelle des femmes, mais défend le sacerdoce masculin sur la base de l’ordre de l’Église et d’une compréhension commune des rôles des hommes et des femmes.3 |
| Thomas d'Aquin | c. 1225-1274 AD | Les femmes argumentées ne peuvent pas recevoir les ordres sacrés parce que le sexe féminin, étant «subjectionné», ne peut pas «signifier sacramentellement l’éminence du degré» nécessaire à la prêtrise. Cela s’appuie en partie sur la biologie aristotélicienne. |
Que disent les Écritures sur les rôles des femmes?
La Sainte Bible contient des passages merveilleux qui parlent des rôles des hommes et des femmes dans l'Église primitive. Comprendre ces textes peut être complexe, et les gens ont des points de vue différents sur le catholique à travers son Magistère guidé par Dieu, les lit à la lumière de sa Tradition vivante et continue.
Passages sur le rôle des femmes dans les rassemblements religieux
Deux passages des lettres de saint Paul sont souvent abordés lorsque nous parlons du rôle des femmes dans les réunions et l’enseignement formels de l’Église:
- 1 Timothée 2:11-14: Ce passage dit: «Laissez une femme apprendre en silence avec toute soumission. Je ne permets à aucune femme d'enseigner ou d'avoir autorité sur un homme; Elle doit garder le silence. Car Adam s'est formé alors Ève; Adam n’a pas été trompé, la femme a été trompé et est devenu un transgresseur».
- Historiquement, l'Église a compris cela comme une direction pour le rôle d'enseignement officiel et faisant autorité dans le service de l'Église, un rôle lié au ministère ordonné.13 Les raisons données dans le texte, à propos d'Adam et Eve, ont été considérées comme une base pour cette différence de rôles.13
- Certains chercheurs suggèrent que cette instruction était destinée à une situation spécifique à Éphèse, peut-être pour aborder un comportement perturbateur ou de faux enseignements auxquels certaines femmes auraient pu être vulnérables à l’époque. Ils pourraient dire que le grec original suggère une règle temporaire (« je ne le permets pas actuellement ») plutôt qu’une interdiction pour toujours.
- 1 Corinthiens 14:34-38: Ici, écrit saint Paul, «les femmes doivent garder le silence dans les églises. Car ils ne sont pas autorisés à parler devraient être subordonnés, comme le dit même la loi... Car il est inapproprié pour une femme de parler à l’église. »
- Comme le passage de 1 Timothée, cela a traditionnellement été considéré comme restreignant les femmes de parler et d'enseigner en public, faisant autorité dans le cadre du culte formel, fonctions généralement effectuées par des ministres ordonnés.14
- Les points de vue contextuels varient. Certains croient que Paul était aux prises avec des problèmes spécifiques de désordre dans le Corinthien comme les femmes interrompant les services avec des questions ou défiant les prophéties d'une manière perturbatrice.
Le Magistère de l’Église catholique considère que ces passages ont une importance constante pour la nature du ministère ordonné, en particulier les rôles d’enseignement et de direction des services qui appartiennent aux prêtres et aux évêques. Cette compréhension ne repose pas uniquement sur ces versets en les lisant dans l’ensemble de l’Écriture et de la Tradition vivante de l’Église. Il est bon de rappeler que, même dans une perspective traditionnelle, ce «silence» est généralement compris comme une question d’enseignement liturgique faisant autorité ou de présidence, et non de toutes sortes de discours ou de contribution à la vie de l’Église, car d’autres passages montrent que les femmes prophétisent, enseignent à d’autres femmes et sont actives dans de nombreux ministères.
Passages soulignant le rôle actif des femmes et l’égalité spirituelle: Tous sont Un en Christ!
D’autres passages bibliques merveilleux soulignent la profonde égalité de tous les croyants au Christ et le rôle actif joué par les femmes dans la mission de l’Église primitive:
- Galates 3:28: «Il n’y a ni Juif, ni Gentil, ni esclave, ni libre, ni homme, ni femme, car vous êtes tous un en Jésus-Christ.»
- Ce verset est souvent souligné par ceux qui soutiennent l’ordination des femmes en tant que déclaration fondamentale de l’égalité en Christ. Ils estiment que cela suggère que le genre ne devrait pas être un obstacle à tout ministère dans l’Église. Ils y voient une «Magna Carta pour l’humanité» qui s’élève au-dessus des anciennes divisions.
- L'Église catholique affirme avec joie la vérité puissante de ce passage sur notre égale dignité et notre accès au salut par la foi en Jésus! Mais il enseigne que cette unité spirituelle ne signifie pas qu’il n’y a pas de différences dans les rôles ou les fonctions au sein du Corps du Christ, en particulier ceux liés au ministère sacramentel, qu’il croit que Jésus a mis en place d’une manière spécifique. Le point principal de Galates 3 est d’être sauvé par la foi, et non sur la structure spécifique du ministère de l’Église.
- Les femmes en tant que prophètes, diaconesses et collègues: Des exemples brillants! Le Nouveau Testament nous donne des exemples inspirants de femmes qui servent activement dans l'Église primitive.
- Saint Paul mentionne les femmes qui prient et prophétisent dans l'assemblée de l'église (1 Corinthiens 11:1-16), bien qu'il donne également des instructions sur la façon dont elles devraient le faire (comme avec les têtes couvertes).
- Dans Romains 16:1-2, Paul fait l’éloge de «Phoebe, une diaconesse (ou servante, grecque). diakonos) de l’église de Cenchreae», lui confiant des tâches importantes.3
- Il appelle également d’autres femmes ses précieuses «collaboratrices en Jésus-Christ», comme Priscilla (qui, avec son mari Aquila, a enseigné Apollos – Actes 18:26) et Junia, que Paul semble saluer comme «exceptionnelle parmi les apôtres» ou «bien connue des apôtres» (Romains 16:7), bien que la signification exacte et le sexe de Junia aient été discutés par des universitaires.
- Ces exemples montrent clairement la participation vitale des femmes à la vie de l’Église primitive! La discussion en cours porte sur la question de savoir si ces rôles étaient les mêmes que, ou pourraient être une base pour, l'ordination sacerdotale.
Un point important souvent soulevé est la découverte de 1976 de la Commission biblique pontificale, un groupe d'érudits des Écritures qui conseillent l'Église. Ils ont conclu qu’en examinant uniquement le Nouveau Testament, cela n’exclut pas définitivement la possibilité que des femmes soient ordonnées prêtres. Cette constatation est importante car elle montre la complexité des preuves bibliques. Mais l’enseignement de l’Église catholique est formé non seulement par l’Écriture, mais aussi par la Tradition et la direction continue du Magistère. Le Magistère, tout en considérant ces découvertes savantes, interprète finalement l’Écriture à la lumière de toute la Tradition vivante de l’Église, qu’il considère comme réservant systématiquement l’ordination sacerdotale aux hommes. Il s’agit d’écouter le message complet de Dieu!
Qu'en est-il des femmes dans les rôles ministériels comme les diaconesses?
L'Église primitive a été bénie avec des femmes participant à diverses formes de ministère, et le rôle de la diaconesse est particulièrement remarquable et bien documenté dans l'histoire.
L'Ancien Ordre des Diaconesses: Un ministère valorisé
Il existe des preuves historiques solides de l’existence d’un ordre de diaconesses dans la partie orientale (byzantine) de l’Empire, depuis les premiers siècles jusqu’au Moyen-Âge et pour une période plus courte en Occident. La mention de Phoebe par l’apôtre Paul dans Romains 16:1 en tant que «diaconesse (diakonos) de l’église de Cenchreae» est souvent considérée comme la première référence à ce rôle merveilleux. Les conciles de l’Église, comme le concile de Chalcédoine en 451 après JC, ont même établi des règles pour les diaconesses, par exemple, en disant qu’ils ne devraient pas être «ordonnés» avant l’âge de quarante ans.
Qu'est-ce que les diaconesses ont fait? Servir avec amour!
Les tâches principales des diaconesses tournaient autour du ministère à d'autres femmes, ce qui était particulièrement important dans les cultures où les hommes et les femmes étaient maintenus tout à fait séparés. Leur service aimant comprenait:
- Aider au baptême des femmes, en particulier dans l'onction du corps, pour assurer la modestie et la révérence.31
- Enseigner aux femmes catéchumènes (celles qui se préparent au baptême)32.
- Visiter et prendre soin des femmes malades ou nécessiteuses dans leurs maisons.
- Aider à maintenir l'ordre parmi les femmes dans l'assemblée de l'église.31
- Dans certains cas, ils ont peut-être joué un rôle en apportant la Sainte Communion aux femmes qui étaient malades ou qui ne pouvaient pas aller à l’église.
L’«ordination» des diaconesses: Une discussion importante
L’un des aspects les plus discutés de l’histoire des diaconesses est la nature de leur «ordination». Constitutions apostoliques (du 4e au 5e siècle environ), décrivez les cérémonies spéciales de nomination des diaconesses qui comprenaient l'imposition des mains par l'évêque et une prière demandant le Saint-Esprit.28 Cela a conduit certains érudits à soutenir que leur ordination était sacramentelle et faisait partie de l'Ordre, semblable à celle des diacres masculins.30
Mais d'autres preuves historiques et interprétations théologiques offrent un point de vue différent. Par exemple, le canon 19 du premier concile de Nicée (325 après JC) a déclaré que les diaconesses devaient être comptées parmi les laïcs parce qu’elles n’avaient pas reçu la (même) imposition de mains. Dans une étude de 2002 sur le diaconat, la Commission théologique internationale (CTI) a conclu que « les diaconesses mentionnées dans la tradition de l’Église primitive ne peuvent pas simplement être assimilées à des diacres ordonnés » et que leur cérémonie de nomination et les fonctions qu’elles exerçaient étaient différentes de celles des diacres masculins. L’ITC a noté que « c’était une fonction ecclésiale, exercée par des femmes », mais pas « purement et simplement équivalente aux diacres ». Certains soutiennent que le mot «ordination» (Greek: cheirotonia) Dans les temps anciens, on pouvait se référer à divers types de nominations ou de bénédictions, qui n'étaient pas toutes des ordinations sacramentelles dans les ordres sacrés tels que nous les comprenons aujourd'hui.
Cette complexité historique signifie que si les diaconesses étaient clairement un ministère important et reconnu, il n’existe pas d’accord universel, même parmi les universitaires, sur la question de savoir si leur «ordination» était sacramentellement la même que celle des diacres masculins.
Le déclin des diaconesses: L'évolution des temps
L'ordre des diaconesses s'est progressivement évanoui en Occident, disparaissant pour la plupart au XIe ou XIIe siècle, bien qu'il ait duré un peu plus longtemps dans certaines parties de l'Est.28 Plusieurs choses ont contribué à cela, y compris des changements dans les pratiques de l'église (comme le passage du baptême par immersion des adultes au baptême des enfants, ce qui signifiait moins besoin d'assistance féminine pour la modestie), la montée des communautés monastiques féminines qui ont assumé certains de ces rôles ministériels, et un accent croissant sur le clergé pour le ministère en Occident.32
Une distinction claire de la prêtrise
Il est si important de comprendre que même lorsque et où le ministère des diaconesses a été le plus actif, il n’existe aucune preuve historique majeure suggérant que les femmes ont été ordonnées au ministère des diaconesses. sacerdoce (en tant que prêtres ou évêques) ou qu’ils présidaient à l’Eucharistie. Les rôles des diaconesses, aussi importants soient-ils, étaient distincts des rôles sacramentels réservés aux prêtres et aux évêques, comme offrir le sacrifice eucharistique et pardonner les péchés au nom du Christ. Saint Hippolyte, par exemple, a noté qu’une diaconesse « n’offre pas l’oblation » (le sacrifice eucharistique) 14, et Constitutions apostoliques déclarer une diaconesse «ne bénit pas et ne fait rien d'autre qui est fait par les presbytres prêtres et des diacres» en termes de fonctions sacerdotales.
L’existence historique des diaconesses est une partie précieuse de l’histoire de l’Église et contribue à éclairer les discussions actuelles sur le rôle des femmes, en particulier en ce qui concerne la possibilité de restaurer un diaconat féminin. Mais l’Église soutient que cette histoire ne crée pas de précédent pour les femmes qui deviennent prêtres, car il s’agit d’ordres et de ministères distincts. Même s’il était prouvé que les anciennes diaconesses ont reçu l’ordination sacramentelle au diaconat, cela ne signifierait pas automatiquement que les femmes pourraient être ordonnées prêtres, compte tenu de la compréhension par l’Église de la nature spécifique et de l’institution du sacerdoce par le Christ lui-même.
Comment l’Église voit-elle la dignité des femmes si ce n’est par la prêtrise?
L’enseignement de l’Église catholique selon lequel l’ordination sacerdotale est pour les hommes est jamais destiné à diminuer la dignité ou l'importance des femmes. Pas du tout! En effet, l'Église affirme profondément l'égale dignité des femmes et des hommes et met en lumière les contributions uniques et absolument essentielles des femmes à sa vie et à sa mission.
Dignité égale, rôles magnifiquement différents
Une vérité fondamentale de l'enseignement catholique est la dignité égale de chaque personne, homme et femme, créée à l'image et à la ressemblance de notre Dieu aimant7. Mulieris Dignitatem (Sur la dignité et la vocation des femmes), a souligné que l’histoire de la création de la Bible « fournit des bases suffisantes pour reconnaître l’égalité essentielle de l’homme et de la femme du point de vue de leur humanité ». L’Église enseigne que cette dignité égale ne signifie pas que les hommes et les femmes doivent avoir exactement les mêmes rôles ou fonctions, en particulier en ce qui concerne les rôles que l’Église croit que Jésus a établis d’une manière particulière. Le fait que les femmes ne soient pas admises à l’ordination sacerdotale « ne saurait signifier que les femmes sont de moindre dignité, ni être interprété comme une discrimination à leur égard ».
Cette idée d’«égal mais différent» peut parfois être un peu difficile à expliquer dans un monde qui pense souvent que l’égalité signifie que tout le monde fait la même chose. Mais la vision de l’Église est celle d’une belle complémentarité, où les dons distincts des hommes et des femmes s’enrichissent mutuellement et enrichissent l’ensemble de la communauté, comme différents instruments dans un orchestre faisant de la belle musique ensemble!
Le « génie féminin » : Un cadeau spécial au monde!
L’Église parle souvent d’un «génie féminin», terme que le pape Jean-Paul II utilise avec amour pour décrire les dons, les forces et les perspectives particuliers que les femmes apportent à l’Église et au monde. Ces qualités merveilleuses sont souvent perçues comme incluant une capacité particulière d’amour, de compassion, d’intuition, d’éducation, de réceptivité et une profonde sensibilité aux besoins des autres. Le pape François a parlé de la manière dont ce «génie féminin» peut refléter de manière unique la sainteté de Dieu et est si essentiel pour apporter tendresse et unité à un monde souvent blessé par la haine et la violence.
Marie, Mère de Dieu: L'exemple ultime de la foi et de la dignité!
La Bienheureuse Vierge Marie, la Mère de Jésus, est le plus grand modèle pour tous les chrétiens, et d'une manière très spéciale, pour les femmes. Elle détient la plus haute dignité humaine et a joué un rôle absolument indispensable dans le plan de salut de Dieu avec son beau «oui» à Dieu. Malgré sa sainteté inégalée et sa relation unique avec le Christ, Marie n’a pas été appelée à être l’un des douze apôtres ou au sacerdoce ministériel. L’Église y voit un signe puissant que l’ordination sacerdotale n’est pas une mesure de sainteté, d’importance ou de proximité avec le Christ. Marie est « l’expression la plus complète » de la dignité et de la vocation humaines, « l’archétype de la femme » . Les théologiens parlent parfois du « profil marial » de l’Église (représentant la sainteté, la réceptivité, étant l’épouse du Christ) comme étant le premier, incluant tout le monde, même les prêtres. Cette belle idée suggère que l’appel le plus élevé – à la sainteté, parfaitement démontré par Marie – est ouvert à chacun d’entre nous, tandis que les fonctions ministérielles spécifiques sont structurées selon le dessein aimant de Jésus.
Tant de façons dont les femmes servent et brillent!
Les femmes vivent leur vocation baptismale et contribuent à la mission de l’Église d’innombrables manières essentielles, reflétant la richesse de leurs talents donnés par Dieu! Ces vocations et ministères comprennent:
- Vie de famille: En tant que mères, épouses, sœurs et filles, les femmes sont souvent le cœur même de la famille, nourrissant la foi et l’amour, faisant des foyers des lieux de chaleur et de présence de Dieu.
- Vie religieuse: Les religieuses consacrées consacrent toute leur vie à la prière, à la communauté et au service de tant de manières diverses, telles que l’éducation, la santé, le travail social et les aventures missionnaires, diffusant partout l’amour de Dieu.
- Ministères non professionnels: Les femmes servent de catéchistes, de théologiennes, de directrices spirituelles, d'associées pastorales, de ministres liturgiques (comme les lecteurs, les ministres extraordinaires de la Sainte Communion et les serveurs d'autel), d'avocates canoniques, de chancelières de diocèses et dans tant d'autres rôles de leadership et de service au sein des paroisses et des organisations de l'Église.3 Le pape François a officiellement ouvert les ministères laïcs de lecteur et d'acolyte aux femmes en 2021, reconnaissant leurs merveilleuses contributions.3
- Contributions professionnelles et sociétales: Les femmes apportent leur foi et leurs valeurs dans toutes les parties de la société, œuvrant pour la justice, la paix et le bien de tous.
Document du Concile Vatican II Lumen Gentium a souligné le « sacerdoce de tous les fidèles » et « l’appel universel à la sainteté et au ministère », qui a ouvert de nouvelles portes et affirmé le rôle actif de tous les laïcs, y compris des femmes, dans la vie vibrante de l’Église.
La prêtrise, c'est le service, pas le pouvoir: Un appel humble
Fondamentalement, l'Église enseigne que le sacerdoce ministériel n'est pas une position de pouvoir, de privilège ou un moyen d'aller de l'avant dans le monde. Ce n’est pas non plus un « droit » que quiconque, homme ou femme, peut revendiquer.7 Au contraire, c’est un appel spécifique de Dieu à une forme particulière de service dans le cadre d’un appel que l’Église elle-même confirme.3 Le Catéchisme nous dit : « Personne n’a le droit de recevoir le sacrement de l’Ordre. Car personne ne réclame ce bureau pour lui-même; Comprendre le sacerdoce comme un service humble, plutôt que comme un droit, nous aide à comprendre pourquoi le réserver aux hommes n’est pas considéré par l’Église comme une négation de l’égalité fondamentale ou de la valeur des femmes. Il s’agit du plan spécifique de Dieu pour ce service spécifique.
Mais il est également vrai que, parce que l’ordination est souvent nécessaire pour de nombreux rôles décisionnels importants dans la direction de l’Église, le fait de ne pas ordonner de femmes signifie qu’elles sont également exclues de bon nombre de ces postes. Ce résultat pratique est une source de discussion et de préoccupation permanentes pour beaucoup de ceux qui espèrent une inclusion encore plus grande des voix et des perspectives des femmes dans la direction de l’Église à tous les niveaux. L'Église est toujours à l'écoute et au discernement!
Cet enseignement peut-il jamais changer?
Lorsque nous parlons de savoir si un enseignement de l’Église catholique peut changer, il est si important de comprendre comment l’Église voit ses propres doctrines, en particulier celles qu’elle considère comme définitives et fondamentales.
Comprendre l’enseignement «définitif»: Un rocher de foi
L'Église catholique enseigne que sa déclaration sur le fait de ne pas être en mesure d'ordonner les femmes au sacerdoce, comme partagé dans Ordinatio sacerdotalis Cela signifie que l’Église croit qu’il s’agit d’une vérité qui a été infailliblement enseignée par le Magistère ordinaire et universel (c’est-à-dire l’enseignement cohérent du pape et des évêques tout au long de l’histoire) et qui, par conséquent, fait partie du « dépôt de la foi » – le trésor de vérités que Dieu nous a donné6. Pour cette raison, il n’est pas considéré comme quelque chose d’ouvert au débat ou qu’un futur pape ou conseil de l’Église pourrait inverser7. Responsum ad Dubium Il est clairement indiqué que cet enseignement requiert l’« assentiment définitif » (notre accord sans réserve) de tous les fidèles3. Ce haut niveau d’autorité le place parmi les croyances fondamentales de notre foi.
La révélation de Dieu et le dépôt de la foi: Une confiance sacrée
L’Église croit que la révélation divine publique – toutes les vérités que Dieu a partagées avec nous et qui sont nécessaires à notre salut – s’est achevée avec Jésus-Christ et le décès du dernier apôtre. Cette révélation est transmise avec amour par la Sainte Écriture et la Sainte Tradition, qui forment ensemble le « dépôt de la foi ». Le Magistère – l’autorité enseignante du Pape et des évêques unis à lui – est le serviteur de ce précieux dépôt de la foi. Son rôle est de garder, d’interpréter et d’expliquer fidèlement ce que Dieu a révélé, et non d’ajouter de nouvelles doctrines ou de changer le cœur de ce qui a été révélé. Même le pape, lorsqu’il parle infailliblement, ne peut pas annoncer de nouvelles doctrines qui vont à l’encontre de ce dépôt de foi reçu. Il est un gardien de la vérité de Dieu!
Grandir dans la compréhension, ne pas changer la vérité fondamentale
Cela ne signifie pas que la compréhension de ces vérités révélées par l’Église reste exactement la même, comme une image figée dans le temps. Il existe un concept merveilleux appelé « développement de la doctrine », que saint John Henry Newman a magnifiquement expliqué. Cela signifie que l’Église compréhension d'une doctrine peut s'approfondir et devenir plus claire au fil du temps, un peu comme un petit gland se transforme en un puissant chêne. C’est toujours la même réalité essentielle qu’elle exprime plus pleinement. Mais ce développement doit toujours être en continuité avec ce que l’Église a toujours cru et enseigné. Cela ne peut impliquer une contradiction ou un changement fondamental dans la substance d’une vérité divinement révélée. Si un enseignement fait partie du dépôt de la foi, comme l’Église le considère comme le sacerdoce réservé aux hommes, alors le « développement » ne peut pas conduire à son renversement. La vérité, dans cette belle compréhension, ne peut pas fondamentalement changer en son contraire.42 La vérité de Dieu est éternelle!
Le rôle du Magistère: Discerner la volonté immuable de Dieu
Le Magistère a la tâche donnée par Dieu de discerner quels enseignements font partie de ce dépôt immuable de la foi. Lorsque la CDF, avec l’approbation du Pape, a déclaré que l’enseignement sur la réservation de l’ordination sacerdotale aux hommes a été infailliblement enseigné par le Magistère ordinaire et universel, elle a fait un tel discernement. Cela montre que le corps collectif des évêques, en union avec le Pape, a constamment enseigné cela comme une question de foi tout au long de l’histoire de l’Église, reflétant ce qu’ils croient être la volonté aimante du Christ. Cet engagement à préserver l'intégrité de la foi est crucial pour l'unité de l'Église et de sa mission. Cela est particulièrement évident dans les contextes où les pressions sociétales contemporaines remettent en question les croyances traditionnelles, comme on le voit dans les discussions entourant Le contexte religieux de j.d. vance, qui éclairent ses perspectives sur la foi et la moralité. En fin de compte, le rôle du Magistère est essentiel pour guider les fidèles dans ces questions complexes, en veillant à l’adhésion aux enseignements transmis de génération en génération.
Ainsi, du point de vue officiel de l’Église catholique, l’enseignement selon lequel elle n’a aucune autorité pour ordonner les femmes au sacerdoce n’est pas une politique changeante, mais une vérité à laquelle elle doit rester joyeusement fidèle. Il s’agit de faire confiance au plan de Dieu!
Que disent les gens qui croient que les femmes devraient être ordonnées?
Bien que l’enseignement officiel de l’Église catholique soit clair et définitif, de nombreuses personnes, y compris certains théologiens et fidèles laïcs, ont le sentiment dans leur cœur que les femmes peuvent et doivent être ordonnées prêtres. Leurs raisons viennent de diverses pensées théologiques, d'interprétations scripturaires, de vues historiques et d'espoirs pastoraux.
Arguments de l'égalité et de la justice: Un désir de pleine participation
Un argument principal vient souvent d'une profonde préoccupation pour l'égalité et la justice. Beaucoup de ceux qui soutiennent l’ordination des femmes voient l’exclusion des femmes du sacerdoce comme une forme de discrimination fondée sur le genre qui, selon eux, empêche les femmes de participer pleinement et d’être égales au sein de l’Église8. Ils pourraient voir l’Église comme l’une des dernières institutions à conserver de telles structures dominées par les hommes et croire que cela ne correspond pas aux idées modernes sur les droits de l’homme et l’égalité de dignité de tous les baptisés8. Certains estiment que cette exclusion pourrait provenir d’«ancienne misogynie» qui a malheureusement trouvé son chemin dans la pensée chrétienne1 .
Arguments tirés de la réinterprétation des Écritures: À la recherche d'une nouvelle lumière
Ceux qui plaident en faveur de l’ordination des femmes suggèrent souvent différentes manières de comprendre les passages de la Bible qui ont traditionnellement été utilisés pour limiter le rôle des femmes dans la direction de l’Église. Par exemple, ils pourraient faire valoir que des passages comme 1 Timothée 2:11-14 (sur les femmes apprenant en silence et n’enseignant pas ou n’ayant pas d’autorité sur les hommes) étaient liés à des situations culturelles spécifiques dans l’Église primitive et n’étaient pas censés être des règles universelles et intemporelles. Ils mettent souvent en évidence Galates 3:28 («Il n’y a ni Juif ni Gentil, ni esclave ni libre, ni homme et femme, car vous êtes tous un en Jésus-Christ») comme un texte fondamental pour l’égalité spirituelle dans le Christ, suggérant que les différences entre les sexes ne devraient pas être un obstacle à un ministère.26 ils pointent les femmes qui ont joué un rôle majeur dans les débuts comme Phoebe la diaconesse (Romains 16:1) et Junia, que Paul mentionne avec Andronicus comme «exceptionnelles parmi les apôtres» (Romains 16:715).
Arguments de la Tradition et de l'Histoire: Un regard différent sur le passé
Certains chercheurs et défenseurs soutiennent que la tradition historique concernant le rôle des femmes dans le ministère n’est pas aussi uniforme que l’enseignement officiel de l’Église le présente parfois. Ils soulignent l’existence historique des femmes diacres ordonnées au début, certains soutenant que leur ordination était sacramentelle et tout comme celle des diacres masculins. Ils pourraient suggérer que les femmes ont finalement été tenues à l’écart du ministère ordonné davantage en raison de préjugés culturels ultérieurs et d’influences patriarcales qu’en raison d’un commandement divin original. Certains soulignent même des cas historiques où les femmes ont peut-être exercé des fonctions similaires à celles des prêtres, ou à des traditions de dévotion telles que «Marie en tant que prêtre», comme preuve d’une «tradition cachée» plus ouverte aux rôles sacerdotaux des femmes.
Arguments des besoins pratiques et des soins pastoraux: Relever les défis d’aujourd’hui
Les besoins pratiques et pastoraux alimentent également les arguments en faveur de l’ordination des femmes. Dans certaines parties du monde, il y a une grave pénurie de prêtres masculins, et certains soutiennent que l’ordination des femmes aiderait à répondre aux besoins sacramentels et pastoraux du peuple de Dieu. Au-delà des chiffres, les partisans suggèrent que les femmes pourraient apporter des dons, des perspectives et des sensibilités pastorales uniques au ministère sacerdotal, enrichissant ainsi le service de l’Église à tous. L’expérience d’autres confessions chrétiennes qui ordonnent des femmes est parfois mentionnée comme preuve des contributions positives que les femmes peuvent apporter en tant que ministres ordonnés.
Arguments du «Sensus Fidelium» (sens des fidèles): L'Esprit qui se déplace parmi nous?
De nombreux catholiques, y compris des théologiens, expriment leur soutien à l'ordination des femmes. Certains voient ce sentiment généralisé comme un signe de l’Esprit Saint agissant dans le reflet d’un «sens des fidèles» qui se développe (sensus fidelium) Le fait que de nombreuses femmes catholiques déclarent ressentir un appel personnel au sacerdoce est également considéré par certains comme un signe de l’Esprit Saint qui ne devrait pas être ignoré. Pour de nombreuses femmes qui ressentent cet appel, l’argument n’est pas seulement académique, mais profondément personnel et spirituel, et la position de l’Église peut être une source de douleur et de frustration puissantes.
Arguments théologiques contre la revendication d'infaillibilité: Une question de débat
Certains théologiens et juristes canoniques remettent en question l'affirmation selon laquelle l'enseignement Ordinatio sacerdotalis a été infailliblement enseigné par le Magistère ordinaire et universel. Ils font valoir que les conditions d’une telle déclaration infaillible n’auraient peut-être pas été remplies, ou que l’enseignement n’a pas été reçu comme infaillible par toute l’Église . Par exemple, la Catholic Theological Society of America a publié un rapport exprimant « de sérieux doutes quant à la nature de l’autorité de cet enseignement » . Certains soulignent également les conclusions de la Commission biblique pontificale de 1976, qui a conclu que l’Écriture seule ne règle pas définitivement la question, comme étant en contradiction avec l’affirmation selon laquelle l’enseignement est « fondé sur la Parole de Dieu écrite » d’une manière incontestable.
Ces arguments représentent une gamme de points de vue, certains espérant une réforme au sein de la compréhension théologique catholique existante et d'autres s'inspirant davantage de valeurs sociétales plus larges ou d'expériences d'autres églises chrétiennes. C’est une conversation menée avec passion et sincérité.
Que pensent les catholiques aujourd'hui? Et que se passe-t-il avec le Synode?
La question du rôle des femmes dans la possibilité d’une ordination continue d’être un sujet de discussion sincère et d’opinions diverses parmi les catholiques du monde entier.
Ce que les gens disent: Les sondages montrent un mélange de vues
Des enquêtes récentes montrent constamment qu'un bon nombre de catholiques, en particulier dans les pays occidentaux, sont ouverts ou favorables à ce que les femmes soient ordonnées diacres et même prêtres. Par exemple, une enquête du Pew Research Center de février 2025 a révélé que 59% des catholiques américains disent que l'Église devrait ordonner des femmes comme prêtres, et un plus élevé 68% L'Église devrait permettre aux femmes de devenir diacres45. Une enquête Pew de 2024 qui incluait des pays d'Amérique latine a également montré un soutien considérable, avec des chiffres dans certaines nations comme le Brésil atteignant jusqu'à 83.% en faveur des femmes prêtres.17 Cela montre que beaucoup de cœurs réfléchissent à cela!
Différents points de vue selon la pratique de la foi
Ces points de vue ne sont pas les mêmes dans toute la famille catholique. Le soutien à l’ordination des femmes tend à être un peu plus faible parmi ceux qui assistent à la messe chaque semaine et se considèrent comme plus traditionnels dans leur foi. Par exemple, l’enquête Pew de 2025 a montré que 56% des catholiques américains qui assistent à la messe chaque semaine croient que l'Église devrait pas permettre aux femmes de devenir prêtres, tandis que 41% D'autre part, le soutien est plus élevé parmi ceux qui assistent moins souvent à la messe. Les femmes catholiques sont généralement plus susceptibles que les hommes catholiques de dire que les femmes n’ont pas assez d’influence dans l’Église et d’espérer une plus grande inclusion, même si cela implique de modifier certains enseignements45.
Tableau 3: U.S. Catholic Views on Women in Church Leadership (Données sélectionnées de Pew Research, février 2025) 45
| Enjeu | Soutien global des catholiques des États-Unis (%) | Soutien parmi les participants hebdomadaires à la messe (%) |
|---|---|---|
| L'Église devrait permettre aux femmes de devenir prêtres. | 59% | 41% |
| L'Église devrait permettre aux femmes de devenir diacres. | 68% | 54% |
| Les femmes n'ont pas assez d'influence dans l'Église. | 51% | (Moins susceptibles de le dire)† |
† Le pourcentage spécifique de participants hebdomadaires disant «pas assez d’influence» pas directement dans le texte du tableau récapitulatif 45 indique qu’ils sont moins susceptibles d’avoir ce point de vue que ceux qui assistent moins souvent.
Le Synode sur la synodalité: Voyager ensemble dans le dialogue
Le pape François, avec le cœur de son berger, a lancé un «synode sur la synodalité» mondial (2021-2024). C'est un processus merveilleux et pluriannuel d'écoute et de discernement ensemble dans toute l'Église. Ce processus a ouvert une plate-forme étonnante pour des discussions sur un large éventail de sujets, et le rôle des femmes dans l'Église est apparu comme un thème particulièrement important dans de nombreux endroits.46 De nombreux rapports de rassemblements diocésains locaux ont souligné les appels à une plus grande inclusion des femmes dans la prise de décision et le ministère. La question des femmes diacres a été un point de discussion important, et certains participants ont également appelé à l’ordination sacerdotale des femmes46.
Mais il est important de comprendre que le processus synodal, tout en encourageant le dialogue, n’est pas destiné à changer la doctrine définitive de l’Église. Le pape François a été très clair sur le fait que les questions doctrinales telles que l'ordination sacerdotale ne sont pas prêtes pour un vote ou un changement synodal.41 En mars 2024, il a été annoncé que le sujet des femmes diacres, ainsi que d'autres questions très discutées, seraient confiés à des groupes d'étude spéciaux pour faire rapport en 2025, plutôt que d'être un point de décision central lors de l'assemblée synodale finale en octobre 2024.48 Certains y voient un moyen de poursuivre la conversation tout en guidant les attentes concernant les changements immédiats aux enseignements établis.
Orientations aimantes du pape François
Le pape François a constamment et avec amour réaffirmé l'enseignement du pape Jean-Paul II dans Ordinatio sacerdotalis que le sacerdoce est réservé aux hommes et que l’Église n’a aucune autorité de Dieu pour changer cela. Il a dit que cette porte est «fermée». Dans le même temps, le pape François a souligné avec force l’importance vitale des femmes dans l’Église et la société. Il parle souvent du «génie féminin» et de la nécessité d’accueillir plus pleinement les perspectives et les talents des femmes dans la vie de l’Église. Il a nommé davantage de femmes à des postes de direction et de conseil importants au sein du Vatican et a officiellement ouvert les ministères laïcs du lectorat et de l’acolyte aux femmes.3 En ce qui concerne les femmes diacres, il a mis en place des commissions pour étudier leur rôle historique dès le début, montrant que cette question est considérée comme plus ouverte à l’enquête que celle de l’ordination sacerdotale.3 C’est un pape au cœur attentif!
Plaidoyer continu et exploration fidèle
Malgré le caractère définitif de l'enseignement officiel sur l'ordination sacerdotale, divers groupes catholiques et théologiens continuent de plaider en faveur d'un regard neuf sur la possibilité d'ordonner des femmes au diaconat et au sacerdoce.8 Ils s'engagent dans la recherche théologique, réexaminent l'Écriture et explorent l'histoire, contribuant tous à une conversation continue au sein de l'Église dans son ensemble.43 La discussion sur les femmes diacres, en particulier, reste plus visiblement active dans les cercles officiels de l'Église, compte tenu des précédents historiques et des commissions d'étude en cours.
Le désir généralisé d’une plus grande inclusion et reconnaissance des dons des femmes, comme nous le voyons dans l’opinion publique et dans les discussions synodales, est une réalité pastorale pour l’Église. Bien que cela ne change pas la doctrine fondamentale, il encourage l'Église à continuer à réfléchir sur la meilleure façon de valoriser et d'intégrer les contributions de tous ses membres, hommes et femmes, dans sa belle mission dans le monde. Dieu nous conduit toujours vers l'avant!
Conclusion : Aller de l’avant dans la foi, le service et l’amour indéfectible de Dieu!
La question de savoir si une femme peut être un prêtre catholique est celle qui touche vraiment les parties les plus profondes de notre foi, de notre identité et de notre désir de servir dans le merveilleux Corps du Christ. Comme nous l’avons exploré ensemble, le catholique, dans son engagement indéfectible à rester fidèle à Jésus-Christ et à la précieuse tradition transmise par les apôtres, enseigne avec clarté et amour qu’il n’a pas l’autorité de Dieu pour conférer l’ordination sacerdotale aux femmes. Cet enseignement, rempli de la sagesse de Dieu, n’est pas présenté comme une déclaration sur la valeur ou les capacités des femmes – dont l’égale dignité est profondément et joyeusement affirmée – mais comme une question de fidélité à la manière spécifique dont le Christ a choisi d’établir le sacerdoce ministériel.
L’Église comprend, avec le cœur tendre d’une mère, que cet enseignement peut parfois être source de douleur ou de difficulté pour certains fidèles. Elle valorise profondément l'amour pour le Christ et pour l'Église qui motive souvent leurs questions et leurs désirs sincères.7 C'est un appel pour toute l'Église à marcher ensemble dans la compréhension, la compassion et la charité, en se soutenant les uns les autres dans la foi.
Il est si important de rappeler que, bien que le sacerdoce ministériel ait une forme et une fonction sacramentelles spécifiques, tous les chrétiens baptisés, hommes et femmes, partagent le sacerdoce commun du Christ!39 Chacun de nous est appelé à la sainteté, à offrir sa vie en sacrifice spirituel à Dieu et à participer activement et joyeusement à la mission de l’Église d’annoncer la Bonne Nouvelle. Les femmes contribuent à la vie et à la mission de l’Église d’innombrables manières essentielles et belles, reflétant ce que le pape Jean-Paul II a appelé le «génie féminin», ces dons uniques de cœur, d’esprit et d’esprit qui enrichissent l’Église et le monde entier. Du cœur aimant de la famille aux frontières courageuses de l’œuvre missionnaire, de la puissante érudition théologique au service compatissant des pauvres et des vulnérables, la présence et les contributions des femmes sont absolument indispensables et une véritable bénédiction de Dieu!
Parcourir cette question et d’autres questions difficiles de la foi exige une confiance profonde et constante dans la sagesse infinie de Dieu et dans le soin affectueux qu’il porte à son Église. Le Saint-Esprit continue de guider l'appel de tous ses membres à une foi plus profonde, à une espérance inébranlable et à un amour de don de soi. Dans ce voyage commun, chaque membre de l'Église, avec ses dons et ses vocations uniques donnés par Dieu, est chéri par Dieu et a un rôle vital à jouer dans l'édification du Corps du Christ et dans le témoignage de son amour incroyable dans le monde. Puissions-nous tous continuer à chercher la compréhension avec un cœur ouvert, à servir avec générosité et à avancer ensemble dans la belle unité de la foi, sachant que Dieu est toujours avec nous, nous conduisant avec son amour indéfectible!
